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Charles Michel, positif mais prudent, salue un "moment d'optimisme et d'espoir" pour l'UE

(Belga) Le Premier ministre belge et futur président du Conseil européen Charles Michel s'est dit "positif mais prudent", à son arrivée jeudi peu avant 15h00 au Sommet européen qui sera dominé par la question du Brexit.

Un accord sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, au 31 octobre, a été annoncé in extremis jeudi en fin de matinée par les négociateurs de Boris Johnson et des 27. Il doit être présenté au Conseil européen dans l'après-midi, puis passer la délicate épreuve du vote des députés britanniques à Westminster samedi. Avoir dégagé un accord est "une bonne nouvelle", "un pas important dans la bonne direction", a souligné Charles Michel avant de rejoindre les autres chefs d'Etat et de gouvernement. "J'espère que cela apportera de la sérénité et de la stabilité. (...) C'est un moment positif pour l'UE, un moment d'optimisme et d'espoir". "Cela va permettre de passer à l'étape suivante", celle d'envisager "la relation future" entre l'Union et le Royaume-Uni, dont la population a voté en 2016 pour le Brexit, lors d'un référendum historique. La partie n'est cependant pas encore gagnée, a prévenu Charles Michel, faisant référence au feu vert nécessaire de la Chambre des Communes. Cette absence de feu vert a par le passé, à trois reprises, empêché un précédent "deal", celui de Theresa May, de sceller le divorce. Une extension du délai, au-delà du 31 octobre, sera-t-elle éventuellement nécessaire pour fignoler les détails de cette séparation? "Nous allons discuter cette après-midi (...). Nous verrons quels sont les besoins techniques. Mais c'est très important de donner le signal que nous avons veillé à protéger l'intégrité du marché unique", a-t-il insisté. Il est vrai que "le diable est dans les détails", a toutefois admis M. Michel. "Nous allons continuer à regarder les documents, les textes, voir la formulation juridique... Mais le sentiment qui domine à ce stade est positif". Sur la base des informations dont il dispose, le futur président du Conseil européen a "le sentiment que la protection de l'intégrité du marché intérieur (européen) est au rendez-vous", tout comme des garanties pour assurer "une compétition loyale à l'avenir entre entreprises en Europe et en-dehors". (Belga)

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