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Crise en Catalogne - Elsa Artadi pourrait assurer la relève de Puigdemont à la présidence de la Catalogne

(Belga) Les tractations en vue d'élire le prochain président de la Calagone vont bon train. Selon le quotidien espagnol El Pais, les différentes formations séparatistes se seraient accordées pour proposer le nom d'Elsa Artadi, bras droit du président déchu Carles Puigdemont, au débat d'investiture de la présidence catalane. Reste à définir le rôle qu'y jouera M. Puigdemont. Son parti, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), souhaite qu'il continue à diriger de facto la région aux velléités séparatistes depuis Bruxelles.

D'après des sources bien informées citées par El País, les partis séparatistes Junts per Catalunya, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) et la Candidature d'union populaire (CUP) sont "proches d'un consensus". L'actuelle porte-parole de Junts Per Catalunya, Elsa Artadi, pourrait présider "physiquement" la Catalogne, tandis que Carles Puigdemont continuerait de tirer les ficelles depuis la Belgique. Selon El País, Junts per Catalunya et le parti de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) travaillent sur une formule qui puisse permettre à Carles Puigdemont d'assurer la direction politique du gouvernement depuis la Belgique - où il s'est volontairement exilé fin octobre - même si d'un point de vue juridique il ne peut être formellement investi par le parlement catalan. D'après le quotidien, cela passerait par l'attribution d'une fonction symbolique à M. Puigdemont, comme président du Conseil de la République. Cette entité, qui n'existe pas actuellement, pourrait être créée par le biais d'une réforme de la loi sur la présidence et la gouvernance de la Generalitat (NDLR: le gouvernement catalan). Sous le coup d'un mandat d'arrêt pour "rébellion" et "sédition", Carles Puigdemont risque d'être arrêté s'il rentre en Espagne. Il plaide donc pour deux gouvernements, l'un en exil et l'autre à Barcelone. En cas d'accord entre les partis catalans séparatistes, il pourrait prêter serment le 18 février en tant que président d'un "Conseil de la République" à l'occasion d'une réunion de fonctionnaires élus à Bruxelles. (Belga)

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