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Manifestations en Catalogne après la condamnation des indépendantistes: "Violence généralisée", déplore le gouvernement espagnol

50.000 manifestants indépendantistes sont sortis dans les rues de Barcelone, provoquant des scènes de violences jusque tard dans la soirée hier. Policiers et manifestants se sont durement affrontés, également dans la ville de Gérone. Le gouvernement espagnol dénonce la violence généralisée.

Le gouvernement espagnol a dénoncé la "violence généralisée" dans plusieurs manifestations ayant eu lieu mardi soir en Catalogne et notamment à Barcelone pour protester contre la condamnation de dirigeants indépendantistes catalans.

"Une minorité veut imposer la violence dans les rues des villes catalanes, particulièrement à Barcelone, Tarragone, Gérone et Lérida. La violence de ce soir a été généralisée dans toutes les manifestations", a écrit le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez.

Dans la métropole catalane, la police a chargé des centaines de manifestants, le visage masqué, qui lançaient toutes sortes de projectiles sur les agents et ont fait des feux devant les cordons policiers. "Il est évident que nous ne sommes pas face à un mouvement citoyen pacifique mais (face à un mouvement) coordonné par des groupes qui utilisent la violence dans la rue pour rompre la coexistence en Catalogne", a ajouté le gouvernement.

"L'objectif du gouvernement espagnol est et sera à tout moment de garantir la sécurité et la coexistence en Catalogne", a-t-il encore dit. Ces manifestations font suite à la condamnation lundi de neuf dirigeants indépendantistes à des peines allant de 9 à 13 ans de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession d'octobre 2017. Lundi déjà, des heurts ont eu lieu à l'aéroport de Barcelone entre forces de l'ordre et manifestants qui en avaient bloqué les accès durant plusieurs heures, entraînant l'annulation de 110 vols. (Belga)

La Catalogne a également les yeux toujours braqués sur la Belgique puisque le plus célèbre des indépendantistes, Carlos Puigdemont, y séjourne toujours. La justice espagnole a émis un mandat d’arrêt européen contre lui. Celui-ci a bien été reçu par le parquet de Bruxelles. Hier soir, l’ex-dirigeant catalan a pris la parole. Il se dit être à la disposition de la Justice... belge.


 
 
 
 

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