Accueil Actu

Décès de Victorino Martin, l'éleveur espagnol de taureaux, "le sorcier de Galapagar"

L'un des éleveurs espagnols de taureaux les plus réputés, Victorino Martin, surnommé "le sorcier de Galapagar", est décédé mardi à l'âge de 88 ans des suites d'un accident cardio-vasculaire, a annoncé sa famille.

Ses obsèques auront lieu mercredi 5 octobre à Galapagar, près de Madrid.

Pour leur apparition la plus récente dans une arène, ses taureaux légendaires, les "Victorinos", élevés dans la province de Caceres, étaient sortis dans le ruedo du Plumaçon à Mont-de-Marsan (sud-ouest de la France), samedi 30 septembre.

Le 13 septembre 2017, Victorino Martin avait reçu des mains mêmes du roi d'Espagne Felipe VI le Prix national de Tauromachie.

En 1982, le matador espagnol José Ortega Cano avait pu gracier en raison de sa bravoure -- un fait exceptionnel -- un "Victorino" dans les arènes madrilènes de Las Ventas, seul taureau gracié de l'histoire à Las Ventas. Le 1er juin de la même année, toujours à Madrid, Victorino Martin était sorti en triomphe par la grande porte des arènes de Madrid lors de la corrida au bénéfice du roi, la Beneficiencia, aux côtés des matadors espagnols Ruiz Miguel, José Luis Palomar et Luis Francisco Espla, à l'issue de "la corrida du siècle", selon les critiques taurins.

Peu après l'annonce de sa mort, les déclarations d'hommage ont afflué de la part des plus grandes personnalités du monde taurin, tant en Espagne, en France, qu'en Amérique centrale et latine, ainsi que dans la société civile espagnole.

Les taureaux de ce fils de paysan, méprisé à ses débuts par le milieu, souvent aristocratique, des éleveurs de taureaux, certains le surnommant "Le Plouc" ("El Paleto"), étaient redoutés en raison de leur caste et de leur comportement souvent imprévisible. Dès leurs débuts, dans les années 1970, ils ont triomphé dans les arènes du monde entier.

À la une

Sélectionné pour vous