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Des centaines de personnes aux funérailles de Saffie, la plus jeune victime de l'attentat après le concert d'Ariana Grande

Des centaines de personnes ont assisté, une rose à la main, aux funérailles de Saffie Rose Roussos, la plus jeune victime de l'attentat de Manchester, lors d'une cérémonie tenue mercredi dans la cathédrale de la ville.


Saffie avait 8 ans

La fillette de huit ans était décédée lorsque Salamn Abedi, un britannique d'origine libyenne de 22 ans, s'était fait exploser avec une bombe artisanale à l'issue du concert de la chanteuse américaine Ariana Grande donné à la Manchester Arena le 22 mai, faisant 21 autres victimes.


Un cadeau de Noël

Saffie Rose Roussos s'était vue offrir les tickets du concert en cadeau de Noël de ses parents. Elle avait assisté au spectacle avec sa mère et sa soeur, qui ont toutes les deux été blessées lors de l'attaque. Encore hospitalisée, sa mère, Lisa Roussos, s'est rendue à la cathédrale pour assister à la cérémonie. Le bras droit en écharpe, elle était entourée de son mari Andrew, le père de Saffie, et des deux frères et soeurs de la petite fille, Ashlee, 23 ans et Xander, 10 ans.


Dernières funérailles parmi les victimes

A l'intérieur, des centaines de personnes avaient déjà pris place lorsqu'est entré le cercueil, porté, entre autres, par le père de la victime. La plupart d'entre elles avaient apporté une rose, répondant ainsi à une demande de la famille. Il s'agissait des dernières funérailles parmi les victimes de l'attentat.


"Tu as illuminé nos vies"

La grande soeur et le père de Saffie ont ensuite pris la parole pour lui rendre hommage. "Tu as illuminé nos vies", a témoigné Ashlee, "tu as donné de l'amour, et à la vie une signification différente". Le cercueil a finalement été sorti alors que les camarades de classe de Saffie entonnaient la chanson "Over The Rainbow", issue du film Le magicien d'Oz. Avant de se disperser, la foule a spontanément applaudi au départ des voitures des membres de la familles, qui se rendaient à une crémation privée.

L'attentat, revendiqué par le groupe État islamique, fait toujours l'objet d'une enquête, la police cherchant à déterminer comment le jeune kamikaze a pu disposer d'une bombe sophistiquée qu'il n'a vraisemblablement pas conçue tout seul.

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