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Des Suédois mettent au point des implants avec le pass sanitaire: "J'ai l'impression d'avoir encore plus le contrôle"

Un smartphone, un rapide scan et le tour est joué. En quelques secondes, les informations s'affichent sur l'écran. Les données proviennent d'un implant pas plus grand qu'un grain de riz. "J'ai donc une puce implantée dans mon bras et j'ai programmé la puce de façon à ce que mon pass sanitaire soit dessus, explique Hannes Sjoblad, directeur de DSruptive Subdermals. La raison, c'est que je veux toujours l'avoir à portée de main et quand je lis ma puce, je fais simplement glisser mon téléphone sur la puce, puis je le déverrouille et elle s'ouvre."

En Suède, ces nouveaux gadgets sous-cutanés sont déjà utilisés depuis des années. Les implants électroniques remplacent les portes-monnaie, les clés, les cartes de visite ou les billets de train. Leurs concepteurs se veulent rassurants, ces objets seraient entièrement passifs. "Ils n'ont pas de batterie, ils ne peuvent pas transmettre seuls un signal, donc concrètement, ils sont passifs. Ils sont là, endormis. Ils ne donnent jamais votre localisation, ils sont actifs seulement quand on les touche avec le téléphone. Donc cela signifie qu'ils ne peuvent pas être activités pour connaître la position de quiconque."

"Cela fait partie de mon intégrité"

Pour que la puce émette des données, il faut encore un lecteur de carte spécifique. C'est le principe de la technologie NFC, Pour Near Field Communication, la même technique utilisée pour les paiements sans contact. Dans le pays, des milliers de personnes en sont déjà équipées. Les adeptes ne craignent pas le piratage. "Je pense que cela fait tout à fait partie de mon intégrité d'être pucée, de garder mes informations personnelles avec moi, confie Amanda Back, porteuse d'un implant. J'ai l'impression d'avoir encore plus le contrôle."

Outre les problèmes de données personnelles, certains spécialistes évoquent des risques d'infections ou des réactions du système immunitaire. Les firmes qui les fabriquent ont une réponse toute simple : le procédé est réversible. Tout usager est libre d'enlever l'implant à tout moment.

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