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C'est un cas complexe auquel la justice espagnole est actuellement confrontée. Jeudi 11 avril, une jeune Britannique voyage sur un navire. Elle participe à une croisière en compagnie de ses parents.
Il est 5 heures du matin quand un adolescent aurait forcé la porte de sa cabine. Selon les accusations de la jeune fille âgée de 17 ans, l'homme l'aurait ensuite violée. À ce moment-là, le navire se trouvait entre l'île de Majorque et Valence, dans les eaux internationales. La victime alerte le capitaine, les forces de l'ordre sont prévenues.
La justice espagnole ne peut rien faire
La jeune fille a été entendue avant d'être examinée par un médecin. Le suspect, un Italien de 18 ans, a ensuite été interpellé. Mais la justice se retrouve confrontée à un problème de taille. Selon la loi espagnole, un crime ne peut être jugé s'il a été commis à l'étranger ou dans les eaux internationales. Seule exception possible: si la victime ou le suspect est un ressortissant espagnol.
Pourtant, dans le cadre de ce viol présumé, la victime est Britannique et le suspect, Italien. Face à un tel constat, le juge a dû se rendre à l'évidence et libérer le suspect. Des échantillons ADN ont tout de même été récoltés par la police espagnole qui se dit prête à collaborer avec les autorités britanniques et italiennes si elles décident de se saisir de l'affaire.