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Easyjet enregistre sa première perte annuelle à cause de la pandémie de Covid-19

La compagnie aérienne britannique Easyjet est tombée dans le rouge pour la première fois, à cause de la pandémie de Covid-19, avec une perte de plus d'un milliard de livres sur l'ensemble de son exercice décalé.

Sur l'année fiscale 2019, elle avait enregistré un bénéfice après impôts de 349 millions de livres. Ses recettes ont été divisées par plus de la moitié à 3 milliards de livres sur l'exercice achevé le 30 septembre, largement à cause du confinement instauré au printemps pour freiner la propagation du coronavirus, d'après un communiqué mardi.

La compagnie avait prévenu début octobre qu'elle tomberait en territoire négatif pour la première fois de son histoire accusant l'impact du virus, qui a miné le trafic aérien et plongé l'aviation dans une crise profonde.

Le patron d'Easyjet Johan Lundgren s'est toutefois voulu optimiste, assurant que le transporteur avait "non seulement résisté à l'impact de la pandémie, mais dispose à présent", après de vastes coupes de coûts et des milliers de licenciements, "de fondations sans pareilles pour émerger forte de la crise".

"Même si nous ne prévoyons pas de voler à plus de 20% de notre capacité initialement prévue pour le premier trimestre de notre exercice 2021 (...) nous maintenons assez de souplesse pour l'augmenter rapidement quand la demande reviendra", ajoute-t-il.

Début novembre, Easyjet avait notamment annoncé la vente de 11 appareils A320 pour 130,7 millions de livres, afin de renforcer ses liquidités. Au total, le groupe dit avoir levé plus de 2,4 milliards de livres de liquidités sur l'ensemble de l'exercice.

M. Lundgren a précisé que la demande reste soutenue et que les annonces positives sur la mise au point de vaccins contribuent à améliorer les perspectives d'une reprise du trafic.

Enfin, la compagnie se dit "prête pour toutes les possibilités de Brexit", alors qu'un accord commercial n'a toujours pas été trouvé entre le Royaume-Uni et l'Union européenne pour la sortie effective britannique du marché unique à partir du premier janvier.

Le groupe explique être structuré en "groupe aérien pan-européen avec trois certificats, en Autriche, au Royaume-Uni et en Suisse", et 45% de son capital détenus par des Européens.

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