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Elections législatives en Italie - Le président italien assure ne pas avoir "fait obstacle" à la formation d'un gouvernement

(Belga) Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a assuré dimanche que personne "ne pouvait soutenir qu'il avait fait obstacle à la formation d'un gouvernement".

"J'ai facilité de toutes les manières la tentative d'arriver à un gouvernement", a déclaré devant la presse M. Mattarella après que Guiseppe Conte, qu'il avait chargé de cette mission le 23 mai, eut renoncé. "Il s'est dégagé une majorité parlementaire (aux législatives du 4 mars) entre le Mouvement 5 Etoiles (antisystème) et la Ligue (extrême droite) qui, même opposés pendant les élections, sont parvenus à une entente après un grand travail de programme", a déclaré M. Mattarella. "J'ai attendu le temps qu'ils m'ont demandé pour arriver à un accord de programme et pour le faire approuver par leurs bases respectives de militants", a-t-il poursuivi. "Personne ne peut donc soutenir que j'aie fait obstacle à un gouvernement défini comme un gouvernement de changement", a dit le chef de l'Etat, assurant qu'il avait apporté "une grande collaboration" à "cette tentative". Ce dernier a assuré avoir "partagé et accepté toutes les propositions pour les (nominations des) ministres à l'exception du ministre de l'Economie", l'eurosceptique Paolo Savona. "La désignation du ministre de l'Economie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d'alarme pour les opérateurs économiques et financiers". "J'ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l'accord de programme (...) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l'Italie de l'euro", a déclaré M. Mattarella.. "Face à mes sollicitations, j'ai enregistré avec regret une indisponibilité pour tout autre solution et le président du conseil m'a remis son mandat", a-t-il ajouté. Pour M. Mattarella, "l'adhésion à l'euro est un choix d'une importance fondamentale pour les perspectives de l'Italie et de sa jeunesse. "Si on veut en discuter, il faut le faire ouvertement", a-t-il souligné. "J'ai été informé de demandes de forces politiques d'aller à des élections rapidement. C'est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au parlement", a-t-il conclu. (Belga)

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