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En pleine nuit, des Gênois n'ont "même pas deux minutes" pour rentrer chez eux et emporter le strict nécessaire

A Gênes, une équipe de RTL info s'est rendue la nuit dernière du côté des sinistrés. Leur maison se trouve en-dessous de la partie encore intacte du viaduc. Une partie qui menace de s'effondrer. Les habitants ont pu retourner chez eux un par un en catastrophe pour emporter le strict nécessaire.

Quelques sacs à moitié remplis dans lesquels se trouve le strict minimum: voilà tout ce qu’il reste à une habitante du quartier situé sous la partie encore intacte du pont, mais qui pourrait s'effondrer.

Ces images sont terribles et elles se répètent continuellement depuis l’effondrement du pont. Jour et nuit. Ici la notion de temps disparaît. A 1h30 du matin, il y avait encore une dizaine d'habitants tentant de rejoindre leur domicile pour récupérer des effets personnels.

La fatigue commence à peser lourd. Il fait 22° mais ils ont froid. Les yeux sont cernés. Certains habitants servent du café pour tenir le coup. Docce revient un couffin sous le bras. "Nous sommes allés très vite. Dans la précipitation on va dire. Même pas 2 minutes et c’est tout".

Alors lorsqu’un pompier vient chercher une dame, le sourire se lit sur visage. L’émotion est trop forte.

Plus de 48 heures après la catastrophe, il est toujours difficile, impossible même, de réaliser. La plupart des personnes qui patientent ici ont tout vu, tout entendu. Quelques secondes à jamais gravées.

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