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Euro de volley: face à l'Italie, les Bleus veulent surfer sur la dynamique

La démonstration face à la Bulgarie a ouvert l'appétit des volleyeurs français qui veulent continuer à surfer sur cette dynamique et s'offrir le scalp de l'Italie mercredi (20h30), avant d'aborder la phase à élimination directe de l'Euro-2019 avec le plein de confiance.

Avec quatre victoires en autant de matches disputés et aucun set perdu, les équipiers de Benjamin Toniutti ont rempli un premier objectif: ils sont assurés de terminer à l'une des deux premières places de la poule et éviteront de croiser le chemin des Russes, tenants du titre, dès les 8e de finale à Nantes.

A la place, ils joueront leur billet pour les quarts de finale contre le 3e ou le 4e du groupe qui se dispute à Ljubljana. Sauf un retournement de situation hautement improbable mercredi, la Russie et la Slovénie sont assurées de rester aux deux premières places de leur groupe.

En conséquence, les Français, quoi qu'il arrive mercredi contre l'Italie, éviteront jusqu'en finale la Russie, véritable épouvantail de la compétition avec la Pologne, double championne du monde en titre (2014 et 2018).

"Ce qui est intéressant, c'est d'essayer de rester sur cette dynamique, cet état d'esprit, cette envie de jouer sans réfléchir au résultat. Si on réfléchit au résultat, on est mort", explique le sélectionneur français Laurent Tillie.

- Grand bluff ?-

Et ce qui devait être le choc du groupe, pour se jauger face aux Italiens, références du volley mondial, vice-champions olympiques en 2016 et déjà qualifiée aux JO-2020, pourrait finalement tourner en une grande partie de bluff.

Le système de compétition concocté par la confédération européenne (CEV) fait que les deux premiers du groupe à Montpellier se retrouveront dans le même quart de tableau à Nantes, le classement final du groupe n'ayant aucune incidence.

La situation étant totalement figée pour les deux premières places du groupe après la victoire italienne 3 à 1 contre la Bulgarie (22-25, 25-23, 25-21, 25-17), les deux sélectionneurs ne voudront pas forcément dévoiler toutes leurs cartes, en vue d'un éventuel quart de finale explosif mardi à la Hall XXL de Nantes et ses près de 8000 spectateurs.

"On est content d'avoir un match un peu plus relaxe, même si on veut y mettre la qualité. Ça fait du bien, parce que l'on a enchaîné les quatre matches avec l'intensité de vouloir bien faire. C'est ce qui pèse lourd", souligne Tillie, même si ses joueurs ont passé peu de temps sur le terrain depuis le début de la compétition.

"On sait que l'on va jouer l'Italie. Si l'on regarde les matches de l'Italie dans le tournoi de qualification olympique (en août, NDLR), ou aux Jeux olympiques de Rio en 2016, les capacités de leurs joueurs, on se dit +ça va être du très très lourd. Il faut juste penser à notre jeu et à nos possibilités", souligne le sélectionneur.

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