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Europa League: Griezmann vole les adieux européens de Wenger à l'Emirates Stadium

Deux rouges mais un but: complètement dominés après avoir évolué à dix contre onze l'essentiel du match, l'Atlético Madrid a tout de même ramené un match nul inespéré d'Arsenal (1-1) grâce à un but d'Antoine Griezmann pour s'entrouvrir les portes de la finale, jeudi lors de demi-finale aller d'Europa League.

Quasiment une semaine après l'annonce du départ d'Arsène Wenger en fin de saison, Arsenal a eu largement le dessus mais beaucoup trop gâché: 27 tirs (contre 6) et 76% de possession pour un seul petit but...

Mais où étaient les Colchoneros avant que Griezmann ne surgisse à la 82e minute? Deux d'entre eux étaient en tout cas en tribunes dès le quart d'heure de jeu: le défenseur Vrasljko et le bouillant Diego Simeone avaient en effet déjà vu rouge.

Sous l'eau, les Madrilènes ont complètement perdu la tête, concédant occasion sur occasion pour le plaisir d'un Emirates Stadium des grands jours, jusqu'à la fin de gala gâchée par Griezmann.

Pour Arsenal, l'électrochoc avait pourtant bien eu lieu: s'ils n'étaient pas revenus en nombre le week-end dernier contre West Ham, pour le premier match depuis l'annonce du départ d'Arsène Wenger en fin de saison, les supporters avaient cette fois fait le déplacement pour la dernière européenne de Wenger dans le nord de Londres. Et ils se sont même montrés bruyants.

Il faut dire que les Colchoneros les ont bien aidés à se mettre dans le bain, avec un début de match sur le fil du rasoir, jusqu'au moment où il est tombé dans le n'importe quoi.

Après seulement dix minutes de jeu, le latéral droit Vrasljko écopait d'un deuxième carton jaune après une nouvelle intervention inconsidérée.

- Koscielny craque -

Quelques instants plus tard, après une faute de Bellerin juste à côté de son banc, Simeone sortait de ses gonds pour réclamer un carton jaune contre le défenseur d'Arsenal. Un comportement qui n'était pas au goût de l'arbitre de la rencontre, le Français Clément Turpin, qui envoyait "El Cholo" en tribune.

En cinq minutes, les Madrilènes, déjà à la peine à l'image de cette reprise sur le poteau de Lacazette à la 8e minute, se tiraient une balle dans chaque pied.

A onze contre dix, les "Gunners" ont dominé sans partage, enchaînant les mouvements et les combinaisons avec Özil, Welbeck, Lacazette et Wilshere. Les Londoniens s'en mordront les doigts mais ils ont été trop imprécis, comme sur ce corner repris maladroitement à bout portant par Koscielny à la demi-heure de jeu.

Au grand soulagement de l'Emirates Stadium, après un début de seconde période à sens unique, Wilshere plaçait un joli centre au deuxième poteau et cette fois, Lacazette ne manquait pas sa chance (61).

Sauf qu'à force de ne pas marquer... Sur un long ballon, Koscielny, à la lutte avec Griezmann, manquait son dégagement. "Grizou" récupérait, buttait sur Ospina mais récupérait encore et bénéficiait de la glissade de Mustafi pour un hold-up quasi parfait (82).

Sans brio, l'Atlético réussissait à s'en sortir. A onze conte onze au Metropolitano, cela pourrait bien être la dernière européenne de Wenger.

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