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Ex-espion empoisonné - Dans l'affaire Skripal, tout désigne la Russie, insiste Theresa May

(Belga) La Première ministre britannique Theresa May a réitéré lundi ses accusations à l'encontre de Moscou dans l'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal, affirmant que seule la Russie en avait "les capacités, la volonté et le mobile".

"Il n'y a aucune explication plausible à part la responsabilité de la Russie. Aucun autre pays ne dispose à la fois des capacités, de la volonté et du mobile pour mener une telle action", a déclaré Mme May à l'issue d'un entretien avec son homologue danois Lars Lokke Rasmussen à Copenhague. Mme May a fustigé "les menaces posées par la Russie à notre sécurité sur plusieurs fronts", citant "une campagne continue de cyberespionnage et de perturbation (des processus électoraux, ndlr), y compris contre le Danemark". Elle a par ailleurs mis en garde le régime syrien de Bachar al-Assad et "ses soutiens, dont la Russie", qui devront rendre des comptes si l'attaque chimique présumée de samedi contre la zone rebelle de la Ghouta (Syrie) était confirmée. Londres accuse Moscou d'avoir empoisonné l'ex-espion Sergueï Skripal et sa fille Ioulia le 4 mars à Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, ce que dément catégoriquement la Russie, qui a accusé à son tour les services secrets britanniques et américains d'en être responsables. L'affaire a provoqué une grave crise diplomatique entre Moscou et les Occidentaux, qui s'est traduite par la plus importante vague d'expulsions croisées de diplomates de l'histoire récente. Ces sanctions "envoient un signal fort à la Russie que ses activités illégales et de déstabilisation ne seront pas tolérées", a souligné Theresa May. Sergueï Skripal, 66 ans, et Ioulia, 33 ans, sont toujours hospitalisés mais ne sont plus dans un état critique. (Belga)

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