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Guetteur de feu, un job d’été improbable mais essentiel: "Mon travail, c’est de regarder l’horizon"

Depuis une tour située à 270 mètres d’altitude sur le plateau de l’Arbois, une équipe de guetteurs de feu observe un large panorama sur les bouches du Rhone, entre Aix-en-Provence et Marseille.

C’est l’endroit parfait pour repérer la moindre fumée suspecte. Camille et Cyprien, 25 ans, passent leurs deux mois d’été à surveiller les départs de feu, un travail essentiel. "Nous pouvons, à l’aide d’une règle, nous orienter géographiquement pour viser la fumée", explique-t-il.

"On se met en poste à 10h30, on arme la vigie. Mon travail, c’est de regarder l’horizon et de signaler des départs de feu", poursuit Camille.

200 départs de feu ont lieu chaque année. Dans le département, 29 vigies communiquent entre elles.

Pour les pompiers sur le terrain, ces vigies surveillent les incendies et leur axe de progression. "Ils sont les yeux des sapeurs-pompiers, c’est le premier maillon d’une chaîne opérationnelle", explique Vincent, chef de service.

Le travail de guetteur de feu est très isolé. Les jobistes sont coupés du monde. "On est au milieu de la forêt, de la nature, en mode confinement, quelque part".

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