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Hand: Bucarest-Metz, un nouveau défi pour les championnes du monde

Les handballeuses de Metz et leurs six Françaises championnes du monde tentent de relever un nouveau défi à Bucarest vendredi (19h30) en quarts de finale aller de la Ligue des champions, dernière étape avant un premier Final Four.

Grandes dominatrices sur la scène nationale (21 titres, dont les deux derniers), les Messines n'ont jamais paru aussi bien placées pour se hisser dans le dernier carré continental.

Dans l'Hexagone, elles étaient encore invaincues (21 victoires, 1 nul en Championnat) jusqu'à leur courte défaite mardi en demi-finale de la Coupe face à Brest (23-22 aux jets de 7 mètres). En Europe, elles ont gagné neuf matchs sur douze, accrochant à leur tableau de chasse de grands clubs comme les Monténégrines de Buducnost ou les Macédoniennes du Vardar Skopje.

"On a su créer un groupe avec plein de joueuses qui proposent des talents différents. On a un banc très complet. Quand on fait des rotations, on ne voit pas la différence avec le sept majeur. C'est pour ça qu'on avance bien", explique à l'AFP la défenseuse Béatrice Edwige, l'une des six Bleues médaillées d'or en décembre avec Grâce Zaadi, Manon Houette, Orlane Kanor, Laurisa Landre et Laura Flippes.

Les Messines ont profité de l'élan du Mondial pour se maintenir sur le sommet de la vague. "On se dit: +pourquoi ça devrait s'arrêter?+", remarque Edwige. Mais l'histoire peut aussi se lire dans l'autre sens car, en Allemagne, les "Dragonnes" avaient insufflé leur joie de jouer aux Bleues. "On est arrivées en équipe de France avec beaucoup de confiance, toutes contentes et toutes fraîches", dit l'internationale.

- Pas un copier-coller des Bleues -

Même si le sélectionneur Olivier Krumbholz, un Messin, s'entretient forcément avec celui des "Dragonnes" Emmanuel Mayonnade, l'équipe championne de France n'est pas un copier-coller des Bleues. Les renforts étrangers y jouent un rôle majeur, notamment l'arrière slovène Ana Gros.

"Les deux jeux ne sont pas comparables. C'est flagrant du point de vue offensif et défensif. En attaque, il y a peut-être un enclenchement qui est le même, mais c'est tout. En défense, en équipe de France, c'est de la pure zone, pas à Metz", détaille Edwige.

Dans le camp de Bucarest, grosse armada qui a décroché le titre européen en 2016, il y a aussi deux championnes du monde françaises, Camille Ayglon et Gnonsiane Niombla. "C'est une équipe qui a de très grosses attaquantes avec la Roumaine Cristina Neagu, la Suédoise Isabelle Gullden, la Norvégienne Amanda Kurtovic et Gnonsiane, de très fortes individualités", prévient Béatrice Edwige.

Pour la défenseuse, le choc avec Bucarest (match retour le 15 avril aux Arènes) sera l'un des sommets de la saison, au même titre que le Mondial. "L'équipe de France, on n'y est que pendant quelques semaines, avec le club, c'est toute l'année. Ce qu'on va faire contre Bucarest, c'est aussi important que si j'avais à jouer une finale avec l'équipe de France", dit-elle.

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