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JO-2018: les malheurs de Christie la "maudite" en short-track

La rage ! En six courses de short-track aux Jeux olympiques, la Britannique Elise Christie n'a pas réussi à remporter la moindre médaille malgré son statut de favorite... Une véritable "malédiction" pour "l'athlète olympique britannique la plus malchanceuse" comme la surnomment désormais les médias anglo-saxons.

Elise Christie n'est pas la première venue, détentrice de record du monde du 500 m, triple championne du monde et l'une des rares chances de médailles britanniques en arrivant aux Jeux de Pyeongchang.

Mais la jeune femme de 27 ans n'était plus que l'ombre d'elle-même mardi, brisée après avoir une nouvelle fois été disqualifiée sur le 1.000 m. Car ce scenario cruel n'est pas son premier mauvais film.

Il y a quatre ans à Sotchi, elle n'avait pas pu faire une course sans être disqualifiée, sur le 500 m, le 1.000 m et le 1.500 m. Dans ce sport où les contacts, chutes et bousculades sont légion ce genre de mésaventures arrive fréquemment. Mais là, le sort semble s'acharner.

Car Christie n'a pas eu plus de réussite à Pyeongchang, où elle a terminé son parcours sur un nouveau zéro pointé mardi, quittant la glace de Gangneung en larmes. Quatre jours après avoir déjà quitté la même glace déjà en pleurs, des larmes de douleur cette fois après une collision avec une rivale chinoise dans le 1.500 m. Et en finale du 500 m, distance où elle détient le record du monde, elle a aussi terminé dans les matelas de protection...

Les Britanniques se sont du coup pris de sympathie pour l'Ecossaise, baptisée la "maudite" par le tabloïd The Sun, l'athlète "olympique britannique la plus malchanceuse"pour The Herald en Ecosse.

Toutefois, après avoir retrouvé ses esprits, Elise Christie ne voulait pas se mettre martel en tête: "Pour le moment je me dis que ce sont juste trois courses ratées sur ces quatre dernières années", voulait-elle relativiser, affirmant qu'elle serait de nouveau là à Pékin dans quatre ans.

D'autres journaux britanniques pointaient de leur côté le style agressif de Christie, comme le Guardian: "Après avoir revu toutes les courses de Christie à Sotchi et Pyeongchang, on peut voir que son approche du tout ou rien réduit de manière trop importante la marge entre la gloire et le désastre", regrette le quotidien londonien.

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