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La Belgique a versé 220 millions d'euros à l'Ukraine depuis le début de la guerre: en quoi consiste concrètement cette aide?

La Belgique a déjà donné 220 millions d'euros d'aide à l'Ukraine depuis le début de la guerre, lancée par la Russie le 24 février dernier. Mais concrètement, en quoi consiste cette aide?

Notre envoyée spéciale Chantal Monet, en direct de Kiev, nous éclaire. Ce samedi a eu lieu une rencontre entre le Premier ministre Alexander De Croo et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Et la Belgique n'est pas arrivée les mains vides, précise notre envoyée spéciale : "Elle vient avec une enveloppe de 37 millions d'euros, qui viennent s'ajouter à l'aide de 220 millions déjà versés par notre pays à l'Ukraine".  

Mais en quoi consiste concrètement cette aide?"D'une part, elle est humanitaire avec des générateurs au moment où toute une partie du pays est privé d'électricité, mais il y a aussi du matériel, de quoi reconstruire une quinzaine d'hôpitaux et des écoles", détaille notre journaliste sur place. 

Et puis, il y a aussi le volet militaire: "Des explosifs, de l'artillerie, et des drones sous-marins". 

Une sécurité drastique mise en place, notre journaliste raconte 

Pour cette rencontre, une sécurité drastique a été mise en place : "Ce voyage était tenu secret depuis plusieurs jours, nous avions interdiction de l'annoncer ou de communiquer sur ce voyage. Et puis hier soir quand nous sommes arrivés à la frontière polono-ukrainienne, nous avons dû éteindre tous nos appareils y compris nos téléphones pour éviter d'être traqués et géolocalisés. Nous avons pu les rallumer une fois que le Premier ministre belge avait touché le sol ukrainien, donc en arrivant en gare de Kiev ce matin", développe Chantal Monet en direct d'un parc à Kiev. 

"Pour ce direct, nous n'avons pas pu nous positionner devant le palais où se tient encore une réunion en présence d'Alexander De Croo, d'Hadja Lahbib et du président ukrainien. Nous avons dû nous retrancher ici dans un parc de Kiev", précise-t-elle. 

De plus, des fouilles importantes ont eu lieu au palais présidentiel avant le point presse, mais aussi après : "Nous n'avons pas pu envoyer directement les images, nous avons dû attendre que le Président ait quitté la salle et ait rejoint son bunker, de nouveau pour éviter qu'il ne soit localisé". 

Notre journaliste n'a pas non plus le droit de nous dire ce qu'il va se passer dans les prochaines heures : "Le programme est tenu top secret", conclut-elle. 

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