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La police britannique "ne peut pas garantir" qu'il n'y aura pas d'autre victime à cause du Novitchok

(Belga) La police britannique a reconnu lundi, au lendemain du décès de Dawn Sturgess, que si le risque était "faible", elle ne pouvait cependant pas garantir que le Novitchok ne ferait pas d'autre victime.

"Je ne peux simplement pas offrir de garantie" concernant la sécurité du public, a dit le chef de l'antiterrorisme Neil Basu lors d'un point presse à Londres, avant d'appeler le public à ne pas ramasser des objets comme "des seringues ou des récipients inhabituels". Une enquête pour meurtre a été ouverte à la suite du décès de Dawn Sturgess, hospitalisée environ une semaine plus tôt avec son compagnon Charlie Rowley après avoir été exposée à l'agent innervant Novitchok. Ce poison est le même que celui qui avait été utilisé pour attaquer l'ex-agent double russe Sergey Skripal et sa fille à Salisbury. La Russie est pointée du doigt par la Grande-Bretagne dans ce dossier, mais nie être impliquée dans l'un ou l'autre fait. Le Kremlin a encore jugé lundi qu'il serait "absurde" d'accuser la Russie de la mort de Dawn Sturgess. "Nous regrettons profondément la mort d'une ressortissante britannique", a indique le porte-parole du Kremlin. "Nous ne sommes pas au courant que la Russie ait été d'une quelconque manière associée avec cela. Nous considérons que ce serait dans tous les cas assez absurde". Le compagnon de Dawn Sturgess est toujours hospitalisé, dans un état critique. (Belga)

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