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Piégé par des usurpateurs russes, le prince Harry juge que Trump a "du sang sur les mains"

Deux célèbres usurpateurs russes ont affirmé mercredi avoir piégé le prince Harry lors d'un canular téléphonique, où il estime que "le monde est dirigé par des "malades" et s'épanche sur ses relations avec la famille royale britannique en plein "Megxit".

Le président américain Donald Trump "a du sang sur les mains" pour avoir "poussé" la production de charbon dans son pays, a ainsi jugé le prince de 35 ans dans un échange téléphonique révélé par le journal The Sun, où il croit s'entretenir avec la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.

Le prince estime que Boris Johnson est "un homme bon" et que Greta Thunberg serait "une de rares personnes" à pouvoir toucher "l'âme" du Premier ministre. "Ce sont les gens comme toi et la jeune génération qui vont faire toute la différence", a-t-il ajouté.

Le duc de Sussex s'est fait piégé par deux habitués des canulars téléphoniques, les Russes Alexeï Stoliarov et Vladimir Kouznetsov - alias Vovan et Lexus - qui se sont fait passer pour l'activiste climatique Greta Thunberg et le père de la jeune fille.

"C'était nous", a confirmé à l'AFP Vovan pour le duo, qui a déjà piégé le chanteur Elton John, le Premier ministre britannique Boris Johnson ou encore le président français Emmanuel Macron.

Le palais de Buckingham n'avait pas commenté mercredi matin.

Lors de deux échanges téléphoniques qui auraient eu lieu le 31 décembre et le 22 janvier, le prince se justifie aussi sur son usage des jets privés, prend ses distances avec son oncle Andrew - accusé par une Américaine de l'avoir forcée à des relations sexuelles dans le cadre de l'affaire Epstein - et se confie sur son départ au Canada.

"Parfois la bonne décision n'est pas la plus facile. Mais c'est la bonne décision pour notre famille, la bonne décision pour protéger mon fils", a déclaré Harry, qui cessa à la fin du mois d'être un membre actif de la famille royale britannique.

Les cibles privilégiées du duo d'humoristes sont globalement des adversaires du Kremlin. En 2016, "Vovan" expliquait à l'AFP vouloir "montrer le visage réel de certains partenaires de la Russie, leur hypocrisie". "Nous faisons uniquement les choses qui sont dans l'intérêt de notre pays", disait de son côté "Lexus".

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