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Professeur de la VUB condamné à la peine capitale en Iran: "J'espère que l'Union européenne peut le ramener à la maison", déclare son épouse

L'épouse de l'universitaire irano-suédois Ahmedreza Djalali, ce professeur invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) accusé d'espionnage et menacé d'exécution en Iran, a appelé samedi l'Union européenne à agir pour permettre la libération de son mari, lors d'un entretien sur la chaîne publique allemande ZDF.

Les médias iraniens avaient assuré qu'il pourrait être pendu ce samedi, des responsables iraniens ayant dit vouloir appliquer la sentence. Mais, selon son épouse, Vida Mehrannia, le ministre de la Justice iranien pourrait examiner un report de la sentence. "J'espère que l'UE peut vraiment agir de façon déterminée afin de ramener Ahmedreza à la maison", a-t-elle déclaré, dans des extraits de l'interview publiés par ZDF.

L'UE ne doit "pas permettre qu'un homme innocent soit tué de façon aussi inhumaine", a-t-elle ajouté. Le Haut-Commissariat aux droits de l'homme des Nations unies avait appelé mardi Téhéran à suspendre cette exécution, et demandé la révocation de sa condamnation. Ahmadreza Djalali, qui était basé à Stockholm où il travaillait pour l'Institut médical Karolinska, a été arrêté lors d'une visite en Iran en 2016. Il a été condamné à la peine de mort en 2017 sur des accusations d'espionnage, rejetées par la Suède et ses soutiens.  En février 2018, pendant sa détention, la Suède lui a accordé la nationalité suédoise.

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