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Top 14: Tuilagi et Trinh-Duc en contact avancé avec le Racing

Le centre international anglais Manu Tuilagi et l'ouvreur ou centre international français François Trinh-Duc sont en contact avancé pour rejoindre le Racing 92 la saison prochaine, a reconnu jeudi l'entraîneur des arrières Laurent Labit.

"On a vu les deux, bien sûr", a déclaré Labit à deux jours d'un match à Castres décisif pour la qualification en phase finale de Top 14.

Le Toulonnais Trinh-Duc (32 ans, 66 sélections) "est un joueur qui nous intéresse parce qu'il a le profil qu'avait Pat Lambie", l'international sud-africain victime de plusieurs commotions cérébrales et qui a mis fin à sa carrière en janvier par crainte pour sa santé.

"On attend la décision de François en espérant qu'elle soit positive", a ajouté Labit. Le Racing, qui perdra aussi en fin de saison Raphaël Lagarde, recruté par Agen, cherche un ouvreur pour seconder l'Ecossais Finn Russell, qui sera absent lors de la prochaine Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre).

Tuilagi (27 ans, 29 sél.), joueur de Leicester de retour à son plus haut niveau avec le XV de la Rose, est aussi "un joueur qui nous intéresse", a dit Labit.

"On savait qu'il avait des envies de venir jouer en France. Il est revenu en sélection et a aussi une réflexion à mener: à partir du moment où il choisirait de quitter l'Angleterre après la Coupe du monde, il ne serait plus sélectionnable", a souligné le technicien.

Labit s'est emporté contre les médias anglais et français ayant fait état d'un contrat avoisinant le million d'euros annuel pour le centre anglais: "Il se passe toujours ce qu'il se passe avec le Racing: on associe le club avec l'argent. On n'est pas la loterie nationale", a pesté l'entraîneur.

"On respecte non seulement la règle qui est le salary cap (plafond salarial, ndlr) mais aussi les joueurs du club, l'identité Racing. Sur ce poste-là, il y a Henry Chavancy. Il est hors de question de recruter un joueur... on ne va pas dire qui toucherait plus que lui, mais en tout cas qui ne mériterait pas" un tel salaire, a affirmé Labit, dénonçant "le jeu des agents".

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