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"Dans le cadre des investigations sur l'usage criminel de drones qui ont sérieusement perturbé des vols au décollage et à l'atterrissage à l'aéroport de Gatwick, la police du Sussex a procédé à deux arrestations à 22H00 (locales et GMT) le 21 décembre", a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi l'officier de police James Collis.
L'aéroport de Gatwick, le deuxième du Royaume-Uni derrière celui d'Heathrow, avait rouvert vendredi soir malgré le signalement d'un drone qui a entraîné une brève suspension des vols, plusieurs heures après une première réouverture du site. L'engin a été aperçu vers 17H10, selon l'aéroport, qui avait une nouvelle fois été fermé "par précaution".
Mais "les mesures militaires mises en place à l'aéroport nous fournissent les garanties nécessaires pour rouvrir l'aérodrome", avait expliqué ce dernier sur son compte Twitter.
L'aéroport avait rouvert son unique piste vendredi matin après avoir été paralysé pendant près de 36 heures en raison de son survol par des drones non identifiés, un incident "sans précédent", selon le gouvernement.
Bien que les drones incriminés n'aient pas été interceptés, ni leur(s) opérateur(s) retrouvé(s), cette réouverture avait été rendue possible par des "mesures" pour atténuer la menace, en collaboration avec la police et l'armée, avait expliqué sur la BBC le directeur opérationnel de Gatwick, Chris Woodroofe, refusant d'en dire plus.
L'armée avait notamment mis à disposition des technologies de pointe pour traquer les engins.
Dans un communiqué, la police du Sussex, le comté où se trouve l'aéroport, avait dit "déployer d'importantes ressources pour chercher et localiser le drone". Elle avait précédemment indiqué que les forces de l'ordre avaient "considérablement augmenté" leur présence sur place.
Militant écologiste ?
La police avait aussi envisagé d'abattre les drones, après que les autorités eurent dans un premier temps écarté cette possibilité de peur de "balles perdues".
Gatwick avait été fermé mercredi soir par mesure de sécurité, puis avait brièvement rouvert dans la nuit avant de fermer à nouveau car les drones ne cessaient de réapparaître, jouant au chat et à la souris avec les policiers.
Le directeur général de l'aéroport, Stewart Wingate, a dénoncé une "activité très ciblée qui visait à fermer l'aéroport et à causer le maximum de perturbations juste avant Noël".