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Un ancien légionnaire allemand avoue avoir tué un maçon à coups de marteau: il est soupçonné de 3 homicides

Un Allemand, vétéran de la Légion étrangère, a reconnu avoir tué un homme "à coups de marteau" et il est soupçonné de deux autres homicides, ont indiqué jeudi médias et policiers allemands.


La victime retrouvée serait un maçon de 30 ans

Le suspect, Jörg Volker Wallberg, 51 ans, avait été arrêté samedi après la découverte la veille du corps sans vie d'un homme de trente ans près de son domicile de Hille, selon un communiqué de la police et du parquet de Bielefeld en charge de l'enquête.

Interpellé en Bavière, à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile, le quinquagénaire a reconnu en garde à vue avoir tué "à coups de marteau" un homme qui était porté disparu depuis plusieurs jours. Selon le quotidien populaire Bild, la victime est un maçon libanais de 30 ans, disparu après s'être rendu chez le suspect qui souhaitait entreprendre des travaux de rénovation de sa ferme de chevaux.

Selon Bild, le corps du Libanais a été retrouvé dans la cave partiellement inondée du voisin du suspect, un homme de 71 ans également porté disparu.


Deux autres cadavres retrouvés chez le suspect

Médias régionaux et nationaux ont précisé que le suspect était un ancien de la Légion étrangère, corps de l'armée française comptant 8.900 hommes et dont la spécificité est de recruter essentiellement des ressortissants étrangers. Aucune précision sur son parcours militaire n'a été donnée par la police. Sur une photo diffusée par les enquêteurs, il pose pistolet et bière à la main, accoudé à une véhicule.

Mercredi, deux autres cadavres ont été découverts sur le terrain du suspect, où ils avaient été enterrés, selon la police.

Des autopsies sont en cours afin de déterminer les causes de la mort et l'identité des victimes mais la police estime d'ores et déjà possible que l'un des corps soit celui du voisin. L'autre victime pourrait être un homme de 65 ans, dont les proches étaient sans nouvelles depuis l'automne et qui aurait travaillé chez l'ancien légionnaire.

D'après les premiers éléments de l'enquête, le suspect n'a jamais été condamné et n'était pas connu pour des faits de violences.

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