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Un entrepreneur belge aurait mis fin à ses jours à Moscou selon les enquêteurs: sa mère ne croit pas à cette version des faits

Suite au décès suspect d'un entrepreneur belge mercredi dernier à Moscou, sa mère nous a contactés car, elle ne croit pas à la thèse du suicide avancée par les enquêteurs russes.

Bruno-Charles de Cooman s’est suicidé en sautant du huitième étage de son appartement. C’est, selon sa maman, la conclusion de l’enquête russe. Sauf que cette version des faits, Marie Madeleine n’y croit pas.

"C'est bouclé, pour eux tout est bien, ils ont leur version mais ce n'est pas celle-là qu'il faut avoir", dénonce-t-elle.

Pour Marie-Madeleine, plusieurs éléments étranges dans le comportement de son fils discréditent la thèse du suicide. D’abord le fait qu’il ait quitté son travail sur l’heure de midi, le jour du drame, chose qu’il n’avait pas l’habitude de faire. Et puis cette discussion étrange avec son chauffeur quelques minutes avant sa mort.

"Pourquoi ce jour-là, il a fait venir son chauffeur? Il lui a dit en bas, 'tu m'attends, je n'en aurai pas pour longtemps'. Le chauffeur est alors resté là et mon fils a disparu. Que s'est-il passé? Le chauffeur a vu le corps être jeté par la fenêtre", raconte-telle.


"C'est pour l'honneur de mon fils"

Ce que Marie Madeleine demande aujourd’hui à la justice belge, c’est de retrouver ce chauffeur et de pouvoir le questionner. C’est également de mettre la main sur le téléphone de son fils pour pouvoir analyser l’historique de ses appels reçus.

"C'est pour l'honneur de mon fils que je le fais. Je ne veux pas qu'on dise qu'il s'est jeté comme ça. Il a travaillé dur toute sa vie et il a fait des choses splendides. Et on va dire maintenant, qu'il s'est suicidé? Je ne veux pas, je veux la vérité", demande Marie-Madeleine.

Le parquet fédéral a ouvert une enquête, chose habituelle dans le cas de morts violentes. Il récolte actuellement les informations de l’enquête. Mais ça ne suffit pas pour Marie-Madeleine, qui n’a aucune confiance aux autorités russes. Ce qu’elle craint par-dessus tout, c’est de ne jamais savoir avec certitude, ce qui est arrivé à Bruno-Charles.

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