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WorldSkills Kazan - À mi-parcours, l'équipe belge se montre plutôt sereine au Championnat du monde à Kazan

(Belga) Ils sont apparus fatigués mais sereins. À mi-parcours de la compétition au Championnat du monde des métiers techniques et technologiques, une dizaine de jeunes de l'équipe noir-jaune-rouge s'est pliée de bon gré samedi soir au jeu des questions-réponses face aux journalistes belges à Kazan, en Russie.

Certains rêvent déjà de médailles, d'autres se montrent simplement satisfaits de leurs deux premières journées d'épreuves, sur les quatre que leur réservent les WorldSkills, ces JO des métiers. À l'image de Julien Ramlot, 22 ans, qui concourt en maçonnerie. Après un démarrage au ralenti vendredi, le Cinacien est parvenu à combler son retard à la mi-journée, samedi. Yves Van Bogaert, en soudage, ne s'attendait pas non plus à faire autant d'étincelles. Le jeune homme de 19 ans, originaire de Beveren en Flandre orientale, est fraîchement diplômé et doit pourtant faire face à des concurrents qui ont, eux, emmagasiné plusieurs années d'expérience. "J'ai participé à ma toute première compétition cet été au Portugal. Pendant quatre semaines, je n'ai pas arrêté: j'ai bossé tous les jours. Pour une si courte période, je trouve qu'on ne voit pas trop de différence de niveau par rapport aux autres compétiteurs", sourit-il. Les pieds sur terre, éternelle casquette vissée sur la tête, Yves Van Bogaert vise le top 12 sur 38 adversaires. Il espère arriver avant le Portugal, le pays où il s'est formé et "surtout, avant les Pays-Bas", conclut-il en riant. Les boutades bleu-blanc-rouge, la Flandre connaît aussi... Jovial, Alexandre Stamatiadis espère surtout ne pas décevoir ses quatre entraîneurs de coiffure.org, qui n'ont pas pu faire le déplacement jusqu'à Kazan. À sa manière, il les a toutefois emmenés dans l'aventure. "Pour chaque épreuve, comme le chignon qui est un peu mon point faible, je me mets dans la peau d'un de mes coaches. C'est une manière d'entrer dans ma bulle et de me rassurer", explique le jeune homme de Herstal. À Kazan, il aimerait atteindre "au moins le top 10" sur 34 concurrents car "il ne faut pas se leurrer, il y a de très bons candidats". Mais dans ses yeux, c'est la médaille qui miroite, qu'elle soit d'excellence (minimum 700 points sur 800), de bronze, d'argent ou d'or. (Belga)

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