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"Justice pour Ange": arrêté par la police à Paris, un jeune homme meurt quelques jours plus tard

Le parquet de Paris enquête sur la mort d'un homme pris de "convulsions" après avoir "ingéré une substance non identifiée", probablement de la cocaïne, jeudi lors d'un contrôle routier, une affaire qui suscite dimanche émoi et suspicion sur les réseaux sociaux.

"Justice pour Ange" réclament sur Twitter plusieurs personnalités, dont l'acteur Omar Sy, reprenant une forme de slogan apparu avec l'affaire Adama Traoré, jeune homme noir de 24 ans érigé en symbole des violences policières par ses proches.

Jeudi, vers 01h50, le conducteur d'une voiture BMW a été contrôlé sur le périphérique parisien à hauteur de la porte d'Italie, selon un communiqué dimanche de la préfecture de police.

Le jeune homme noir, "en situation d'annulation de son permis de conduire" et connu de la police pour stupéfiants, a été dépisté positif au test d'alcoolémie, selon la préfecture. Les motards ayant procédé au contrôle ont ensuite appelé une voiture de police.

L'homme a alors "ingéré une substance non identifiée", selon la préfecture. "C'était de la cocaïne qu'il avait sur lui, à forte dose", selon une source policière. Il a alors été "pris de convulsions", précise le communiqué.

Les pompiers ont effectué un massage cardiaque avant que le Samu ne le transporte à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière.

Le parquet de Paris, qui a ouvert jeudi une enquête pour "usage et détention de stupéfiants", a confirmé que le jeune homme était mort samedi soir à l'hôpital. "L'enquête se poursuit depuis en recherches des causes de la mort", a précisé le parquet.

"Une expertise toxicologique doit déterminer le contenu du sachet qu'il a ingéré et une autopsie est prévue lundi pour tenter de déterminer les causes de la mort", selon une source proche du dossier.

Selon des messages relayés sur les réseaux sociaux, la famille n'aurait été prévenue de l'hospitalisation du jeune homme que vendredi.

"Cela pourrait s'expliquer parce qu'il était connu sous différentes identités et avec différents domiciles", explique une source policière.

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