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"On a entendu deux détonations": Nidal a assisté à l'arrestation des trois femmes radicalisées qui prévoyaient de commettre un attentat

Les trois femmes interpellées jeudi soir dans l'Essonne dans l'enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvée à Paris étaient "radicalisées, fanatisées" et préparaient "de nouvelles actions violentes et (...) imminentes". Nidal, qui se trouvait dans le quartier, a assisté à leur arrestation.

Trois femmes radicalisées, impliquées dans l'enquête sur la voiture contenant des bonbonnes de gaz retrouvée le week-end dernier en plein Paris, qui préparaient "de nouvelles actions violentes et imminentes" selon les autorités, ont été interpellées jeudi soir dans l'Essonne. Nidal a assisté à leur arrestation. "Tout s’est déroulé dans les alentours de 14h. On a été déposé avec des amis à Boussy-Saint-Antoine, tout près de la gare. On a vu un gros dispositif policier sur la gare de Quincy-sous-Sénart, on a essayé de demander aux policiers ce qui se passait et on n’a eu aucune information là-dessus. Sur les coups de 16h, 16h30, on a entendu deux détonations. Après on a essayé de se rapprocher et à ce moment-là, il y a eu trois détonations", a-t-il expliqué au micro de nos confrères de BFM TV.

"Une des deux autres femmes a essayé de s’enfuir par le haut de la pente qui mène au gymnase"

"On a vu trois femmes sortir d’une fourgonnette de couleur blanche. Une d’elles a essayé de faire face à un policier en sortant une arme blanche. Le policier a riposté en ouvrant le feu sur cette dame. Celle-ci est tombée au sol. Une des deux autres femmes a essayé de s’enfuir par le haut de la pente qui mène au gymnase. Elle a été interpellée. L’autre aussi a été interpellée près du véhicule. Les policiers ont maîtrisé la situation"
, a ajouté le jeune homme.

Patrick est le voisin d’Ines Madani, principale suspecte dans ce dossier. Il raconte: "On l’a vu grandir. Moi je suis arrivé ici, elle avait deux ans. Elle en a 19 aujourd’hui. Qu’est-ce qui s’est passé? Je ne sais pas, je suis choqué. Correcte, polie, elle disait bonjour. Même quand elle était voilée, elle disait: " Bonjour, tout va bien. Les études, ça va ". Jamais, je n’aurais pas pensé à ça... J’ai vu le papa le lendemain quand il a été libéré. Surpris lui-même, choqué, il ne savait pas. Il partait le lundi matin au boulot, il s’est fait braquer dans la rue par l’armée de soldats et puis voilà... "

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