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2 Belges auraient fourni des armes aux terroristes de l'attentat de Charlie Hebdo: voici des éléments trouvés par les enquêteurs

L'homme, qui pourrait être lié à l'attentat de Charlie Hebdo, a été placé en garde à vue ce matin. Au total, cette semaine, le parquet de Paris a demandé le renvoi aux assises de 14 personnes, soupçonnées de soutien logistique aux auteurs des attaques. Parmi elles, 2 Belges qui auraient fourni des armes aux terroristes. RTL INFO dévoile, ce midi, des éléments exclusifs trouvés par les enquêteurs à propos de ces 2 suspects.

RTL INFO s'est procuré en exclusivité des documents manuscrits qui intéressent particulièrement les enquêteurs dans le dossier Charlie Hebdo. Ils ont été trouvés chez Metin Karasular, un habitant de la région de Charleroi. Dans l'un d'entre eux, il est notamment question du prix d’explosifs, de détonateurs ou encore de 500 balles de kalachnikovs. 

"Il a à s'expliquer dans le cadre de documents qui ont été saisis. Pour deux d'entre eux, il conteste en être le rédacteur. Pour l'autre, il donne des explications. Le juge d'instruction donne des explications", indiquait son avocat, Michel Bouchat au micro de RTL INFO en janvier 2015.


"J’ai horreur de ces gens-là"

Lors de son audition, le Carolo a nié avoir vendu des armes qui ont servi à des terroristes tels que les frères Kouachi. "Pour en revenir aux armes que vous auriez proposé, il a notamment parlé d’un lance-roquette jetable, ce qui figure sur la liste retrouvée dans votre chambre. Et les frères Kouachi étaient en possession d’un lance-roquette jetable", lui indiquait les enquêteurs en septembre 2017. Il avait rétorqué: "Non, je ne sais pas ce que c’est, j’ai horreur de ces gens-là, et je n’ai pas parlé avec ces gens-là". 

Une chose est sûre. L'homme a parlé avec Amédy Coulibabi, l’auteur de l’attaque de l’hyper Cacher. Ce dernier est venu à plusieurs reprises à Charleroi, notamment pour lui vendre un véhicule. Peut-être en échange d'armes? 


Tous deux nient les faits

Un autre Carolo, Michel Catino, est lui aussi suspecté dans ce trafic. "Ce qu'il semble être reproché est une problématique d'armes mais la prévention générale est d'avoir participé aux activités d'un groupement de terroristes dont on sait qu'il y a eu commission d'attentat", explique Fabian Lauvaux, avocat de Michel Catino.

Metin Karasular et Michel Catino, qui nient les faits, sont poursuivis en France pour association de malfaiteurs terroristes criminels. C’est désormais au juge d’instruction de décider s'il les renvoie devant une cour d’assises, avec 12 autres suspects.


 
 
 

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