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Affaire Delphine Jubillar: qui est à l'origine de sa connexion Whatsapp la nuit de sa disparition? Et de l'allumage de son appareil photo?

Les investigations se poursuivent pour tenter de comprendre la disparition soudaine de Delphine Jubillar, cette mère de 33 ans qui vivait dans le village de Cagnac-les-Mines (Tarn) avec son mari et leur deux enfants. Le couple était en instance de divorce. Près de huit mois après la déclaration de la disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre, par le mari, les enquêteurs privilégient la thèse criminelle.

Comme le rapportent nos confrères de La Dépêche, une audience s'est déroulée à Toulouse, il y a quelques jours. La famille de Delphine Jubillar a été entendue pour la première fois par les juges d'instruction. Il s'agit de la procédure classique, rapporte une source proche du dossier au quotidien. 

Un dernier message à 22h58

Aujourd'hui, l'enquête continue. Selon La Dépêche, les juges tentent notamment de comprendre qui est l'origine de la connexion Whatsapp à 0h11 sur le téléphone de Delphine Jubillar. De la même façon, ils s'interrogent sur qui est derrière l'allumage de sa caméra de téléphone à 1h33. Le quotidien rappelle que Delphine Jubillar avait envoyé un dernier message à son amant à 22h58. 

Selon la version du mari, l'infirmière est sortie de la maison le 15 décembre vers 23h pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d'une doudoune blanche et avec son téléphone portable. Les chiens seraient revenus à la maison sans elle, selon le mari.

Cédric Jubillar mis en examen et écroué

Réveillé vers 04h par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se serait alors rendu compte de l'absence de son épouse et aurait téléphoné à des amies de cette dernière, habitant le village, pensant qu'elle pouvait se trouver chez l'une d'elles. Il a ensuite appelé la police. A l'arrivée des gendarmes vers 04h50 du matin, Cédric Jubillar était en train de faire tourner une machine à laver, avec une couette à l'intérieur, s'est étonné le procureur.

Cédric Jubillar a été mis en examen pour meurtre et écroué le 18 juin. Ses avocats estimaient qu'il n'y avait dans ce dossier "aucune preuve" de la culpabilité de leur client, un peintre-plaquiste de 34 ans, qui clame son innocence.

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