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Asile et migration - Philippe Close inquiet que des transmigrants soient libérés au parc Maximilien

(Belga) La police et le bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS) sont inquiets qu'une partie des migrants en transit arrêtés et emmenés au centre administratif de Steenokkerzeel soient ensuite libérés 24 heures plus tard par l'Office des étrangers au parc Maximilien, rapporte samedi Het Laatste Nieuws.

Ces personnes qui sont libérées de la sorte sont en fait des gens qui ne peuvent être exclus de Belgique. Il s'agit par exemple de ressortissants de certains pays, comme la Syrie, où l'on ne peut les renvoyer. Ils reçoivent alors le conseil de demander l'asile ici. Mais, comme le bourgmestre de Steenokkerzeel ne veut pas de gêne liée aux migrants sur son territoire, la police doit libérer ces personnes ailleurs. L'Office des étrangers les (r)amène dès lors au parc Maximilien. "Le ministre de l'Intérieur Jan Jambon lui-même prévient qu'il y a des trafiquants d'êtres humains là-bas", fait remarquer Mario Thys du syndicat de la police SNPS (Syndicat national du personnel de police et de sécurité), qui accuse le politique "crée délibérément une version belge de Calais". Le bourgmestre Philippe Close partage cette inquiétude et souhaite interpeller le Premier ministre à ce sujet. "J'ai participé à la consultation sur le nouveau centre et aucune mention n'y avait alors été faite de la libération des migrants à Bruxelles." "Nous les emmenons à l'endroit où ils doivent être pour leur demande d'asile", explique-t-on au cabinet Francken. Les bureaux de l'Office des étrangers se trouvent en effet en face du parc bruxellois. (Belga)

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