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Castaner nommé ministre de l'Intérieur dans le cadre d'un large remaniement

Christophe Castaner a été nommé mardi ministre de l'Intérieur en remplacement de Gérard Collomb dans le cadre d'un large remaniement de l'équipe gouvernementale, "dont le mandat politique reste le même", a annoncé l'Elysée.

M. Castaner, un proche d'Emmanuel Macron, occupait jusque-là le poste de secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Il sera épaulé de Laurent Nuñez, actuellement à la tête de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) et nommé secrétaire d'Etat auprès de lui.

En pleine grogne des élus locaux, Jacqueline Gourault est nommée à la tête d'un grand ministère des Territoires, avec à ses côtés Sébastien Lecornu, nommé ministre auprès d'elle chargé des collectivités territoriales, et Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement. Elle remplace Jacques Mézard, qui quitte le gouvernement.

L'ex-cadre des Républicains Franck Riester est nommé ministre de la Culture à la place de Françoise Nyssen, remerciée.

Le Modem Marc Fesneau devient ministre auprès du Premier ministre, en charge des Relations avec le Parlement, et en remplacement de Christophe Castaner.

Au poste de ministre de l'Agriculture, le sénateur de la Drôme Didier Guillaume remplace Stéphane Travert, un ancien socialiste comme lui.

Au total, le gouvernement compte huit entrants avec également les arrivées des secrétaires d'Etat Emmanuelle Wargon, Christelle Dubos, Agnès Pannier-Runacher et Gabriel Attal.

Il s'agit d'"une équipe renouvelée, dotée d'un second souffle, mais dont le mandat politique reste le même", a commenté l'Elysée.

"Cette équipe gouvernementale va inscrire son action dans la continuité de la politique menée par le gouvernement et du calendrier des réformes pour les mois à venir", a ajouté la présidence.

L'attente aura été longue pour accoucher de ce nouveau gouvernement, censé apporter un "second souffle" au quinquennat d'Emmanuel Macron, très bas dans les sondages après un été et une rentrée chaotiques.

Le remaniement doit mettre fin à une période de flottement, déclenchée par la démission fracassante, le 2 octobre, du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, suivant de peu celle d'un autre pilier du gouvernement, Nicolas Hulot.

D'abord pressentie a minima, la refonte de l'équipe gouvernementale a gagné en profondeur au fil des jours.

Un temps évoquée, l'hypothèse d'une démission du gouvernement et d'un nouveau discours de politique générale d'Edouard Philippe devant l'Assemblée a été écartée en début de semaine dernière.

L'annonce a finalement été faite par simple communiqué.

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