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Contre les violences sexuelles, un "die-in" de femmes à Paris

Une trentaine de femmes ont manifesté samedi à Paris contre les violences sexistes et sexuelles, s'allongeant sur le sol pour symboliser les victimes, en prélude à une marche prévue le 24 novembre à l'appel du mouvement #NousToutes, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Mon corps, mon choix", "Non, c'est non", "Après #MeToo, devenons #NousToutes", proclamaient les pancartes tenues par les manifestantes, allongées place de la République.

Le collectif rassemble "des associations, des militantes féministes et des personnes de la société civile", a expliqué Mélanie, l'une des bénévoles. Le mouvement revendique "4.000 volontaires recensés" et "12.000" followers sur le réseau social Facebook, a-t-elle ajouté.

L'objectif est de "sensibiliser aux violences" faites aux femmes, "de les dénoncer" et de "faire baisser le seuil de tolérance", a poursuivi la jeune femme.

Le mouvement espère rassembler des dizaines de milliers de personnes pour une marche programmée à Paris le 24 novembre, avec des événements similaires en région, pour celles qui ne pourront pas se joindre au défilé parisien. Avec l'ambition de réussir à mettre un terme aux violences sexistes et sexuelles, en passant de la "prise de conscience aux actes".

Après un quart d'heure allongées, les manifestantes se sont relevées en criant : "nous ne voulons plus mourir", laissant derrière elles les traces de leurs silhouettes dessinées sur le sol à la peinture blanche, avant d'aller répéter l'opération deux pas plus loin.

"Un féminicide tous les trois jours. Stop", rappelait un de leurs panneaux.

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