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Des policiers tuent un homme qui les menaçait avec une arme blanche près de Paris: son identité est un mystère

Un homme qui menaçait des policiers avec une arme blanche a été tué par balles ce vendredi matin dans le quartier d'affaires de La Défense, près de Paris.

L'homme, dont l'identité n'était pas encore précisée et aux motivations encore inconnues, a été touché par balles au thorax et à une cuisse, selon des sources policières. Le parquet de Nanterre a confirmé la mort en fin de matinée de cet homme qui n'a blessé aucun des fonctionnaires.

"Evitez le secteur"

"Intervention en cours des effectifs de Police. Un homme menaçant des policiers avec une arme blanche a été neutralisé par les fonctionnaires de Police intervenants. Evitez le secteur", avait demandé la préfecture en fin de matinée sur Twitter.

Selon une source policière, l'homme muni d'une arme blanche s'est approché vers 10H20 de fonctionnaires de police d'une brigade territoriale de contact. Les policiers ont fait usage de leurs armes à au moins cinq reprises.

Les faits se sont déroulés voie des bâtisseurs dans le quartier d'affaires très fréquenté de la Défense, à l'ouest de la capitale.

Pas de papiers d'identité 

Selon une journaliste de l'AFP sur place, les faits se sont déroulés dans un sous-sol du quartier. Des véhicules de police et de pompiers étaient garés sur les deux côtés de cette voie de circulation assez étroite. Un périmètre de sécurité a été mis en place.

Selon les premières constations, l'homme serait âgé d'une trentaine d'années et ne disposait pas de papiers sur lui.

De nombreuses attaques ou tentatives d'attaques ont visé ces dernières années les forces de l'ordre en France.

Début octobre, un agent administratif de la Préfecture de police de Paris, Mickaël Harpon, avait tué au couteau quatre de ses collègues dans l'enceinte même de la prestigieuse institution, avant d'être abattu. L'enquête sur cette tuerie, bien que confiée à des juges d'instruction antiterroristes, n'a pas encore pu déterminer officiellement les motivations de cet agent, soupçonné de radicalisation.

En plus de quatre ans, une vague d'attentats sans précédent a fait 255 morts, si l'on inclut ceux de la préfecture de police.

La France est particulièrement visée car elle fait partie de la coalition militaire internationale intervenue en Syrie et Irak contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI), dont le chef Abou Bakr al-Baghdadi a été tué fin octobre dans une opération commando américaine.


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