Accueil Actu

Des témoins dévoilent ce qu'ils ont vu lors de la prise d'otage dans un supermarché en France: "Il y a eu des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière"

Au moins deux personnes sont mortes dans une prise d'otages vendredi dans un supermarché du sud de la France, par un individu se réclamant du groupe Etat islamique, selon des sources proches du dossier. "Une grande partie des employés et des clients du Super U ont réussi à prendre la fuite. Un officier de gendarmerie en service est actuellement au contact du preneur d'otages", a ajouté cette source.

Toute la ville de Trèbes a été placée sous périmètre de sécurité. Plus personne ne peut ni entrer ni sortir de la ville, les habitants sont confinés chez eux par mesure de précaution.

Une cliente du magasin a assisté aux faits et a livré son témoignage à France Info. "Un homme a crié et a tiré des coups de feu à plusieurs reprises. J'ai vu une porte de frigo, j'ai demandé aux gens de venir se mettre à l'abri. Nous étions dix et nous sommes restés une heure. Il y a eu encore des coups de feu et on est sorti par la porte de secours derrière. (...) Il a crié 'Allah je ne sais pas quoi', je ne l'ai pas vu".

Un habitant de Trèbes, qui voulait aller faire ses courses, s’est confié par téléphone à nos confrères de BFM TV. "Nous on était à côté. Des gens sortaient de cette zone (autour du supermarché, NDLR). Ils ont dit qu’un monsieur était arrivé l’arme à la main. Il a tiré. Après, il a tiré sur des CRS. Les CRS ont tout bougé : tous les gens qui habitaient à côté, ils les ont fait partir. Là il y a un périmètre de sécurité tout autour, ils ont bloqué tout Trèbes. Ils ont bloqué 200m d’un côté, 200m de l’autre, ils ont bloqué toutes les routes et il y en a partout dans Trèbes aussi. Et à toutes les issues. Au cas où il s’en va".

Des mesures de sécurité qui empêchent parfois des proches de se retrouver, comme c'est le cas d'une maman, inquiète car elle ne pouvait aller rechercher ses enfants à l'école. "Ils sont à l'école, à 300 mètres à peu près. On ne peut pas y accéder, je ne peux même pas rentrer à Trèbes et je suis là, toute seule. On n'a pas de nouvelles".

À lire aussi

Sélectionné pour vous