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Selon La Charente Libre qui a sorti l'affaire il y a quelques jours, l'enquête de la justice a révélé récemment que le chirurgien et professeur avait amassé une terrifiante collection derrière les murs de pierres jaunes de sa maison, en Charente-Maritime (sud-ouest de la France).
Sous les lattes du plancher, des petites poupées, parfois enchaînées et mises en scène de façon sadomasochiste. A côté, des photos de lui en érection, coiffé d'une perruque de cheveux longs.
Mais surtout des carnets sordides, pleins de récits pédophiles. Des journaux intimes qui renferment 200 noms d'anciens jeunes patients, soignés à l'hôpital de Jonzac où officiait le spécialiste de la chirurgie digestive, qui a également travaillé en Bretagne et en Touraine.
Des fantasmes ?
Son avocat, Thibaut Kurzawa, explique qu'il s'agit des fantasmes "ignobles" de son client, et pas de récits de passages à l'acte. La justice française enquête pour identifier l'ensemble des patients. Elle pourrait les interroger pour savoir s'ils ont été victimes, ou pas, du pédophile.
Aujourd'hui en prison, sa maison demeure inhabitée, les fenêtres occultées par des cartons. Les voisins se disent étonnés, estimant simplement l'homme "bizarre" et peu sympathique.
Des révélations en 2017
Tout a commencé en 2017 grâce à la parole d’une jeune fille de six ans, détaille La Charente Libre. En rentrant d’une balade avec son père, elle a croisé le chirurgien, qui était leur voisin. L’enfant aurait alors confié à son père que l’homme lui avait montré son sexe. Des examens gynécologiques et une enquête ont ensuite amené la justice à penser qu’un viol pouvait avoir été commis sur la fillette.
Le chirurgien a finalement été renvoyé devant la cour d’assises de la ville en mars 2019 pour deux faits de viols (commis sur la petite fille en question et sur une autre de sa famille), et pour trois atteintes sexuelles.