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Elections départementales en France: la droite et la gauche devant l'extrême droite

En France, les premières estimations au terme du 1e tour des élections départementales donnent les partis de droite en tête, l'UMP et ses alliés décrocheraient entre 29 et 32% des voix. Le FN entre 24 et 26%. Le Parti socialiste et ses alliés obtiendraient environ 27%. L'abstention est moins importante que prévu avec un peu moins de 50%.

La droite et la gauche françaises sont arrivées dimanche devant l'extrême droite, selon des estimations d'instituts de sondage, lors du premier tour d'élections départementales considérées comme un test de ce qui pourrait se passer lors de la prochaine présidentielle de 2017. Selon ces instituts, le parti UMP de l'ancien président Nicolas Sarkozy, et ses alliés centristes, est crédité de 29,2% à 32% des votes.


"L'extrême droite n'est pas la première formation politique de France"

Les socialistes au pouvoir et leurs alliés à gauche oscillent entre 23,2% et 32,7%, et le Front national (extrême droite) aurait entre 24,5% et 26,3% des suffrages, selon les mêmes sources. Donnée vainqueur au cours des dernières semaines par les instituts de sondage, "l'extrême droite n'est pas la première formation politique de France", s'est réjoui le Premier ministre socialiste Manuel Valls. "J'appelle chacun à adopter une position claire et faire voter pour le candidat républicain de gauche, ou de droite quand il fait face seul à l'extrême droite", a-t-il ajouté. "Tous les républicains font face à leurs responsabilités", a-t-il insisté, en estimant que le score de la majorité était "honorable".

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a jugé au contraire qu'au vu des résultats de ce premier tour, le gouvernement de Manuel Valls devait "remettre sa démission". "Le FN réussit l'exploit de dépasser son score des européennes" de 2014, a-t-elle affirmé. Pour l'ancien président de droite (2007-2012) Nicolas Sarkozy, "l'alternance est en marche" et "rien ne l'arrêtera". "Il n'y aura aucun accord local ou national avec les dirigeants du FN", a-t-il précisé. "Si nos compatriotes se sont massivement détournés de la gauche, c'est parce qu'ils ont le sentiment que depuis trois ans, on ne cesse de leur mentir", a aussi estimé le patron du parti UMP.

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