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En France, Macron attendu pour alléger les contraintes et donner des perspectives

(Belga) Emmanuel Macron est attendu mardi soir pour dévoiler les grandes lignes d'un confinement allégé, fixer "un cap" et évoquer la stratégie du gouvernement pour vacciner la population contre le Covid-19, alors que la crise sanitaire pèse plus que jamais sur l'économie et le moral de la population.

Après un nouveau Conseil de défense mardi, le chef de l'Etat interviendra à 20H00 lors d'une allocution télévisée. Des annonces concrètes sont attendues, comme la réouverture des commerces autour du 1er décembre, mais le chef de l'Etat a aussi assuré vouloir donner "de la cohérence, de la clarté, un cap". Selon le gouvernement, l'allègement des contraintes devrait se faire en trois phases, selon l'évolution sanitaire: au 1er décembre, puis avant les congés de fin d'année et enfin début 2021. "Rien n'est pire que l'incertitude et l'impression d'une morosité sans fin", a confié le chef de l'Etat au Journal du dimanche, au bout d'un mois de confinement national ajouté aux couvre-feux, qui ont enrayé la reprise économique et font craindre des vacances de Noël maussades. Malmené par la pandémie, le géant agroalimentaire français Danone a annoncé lundi vouloir supprimer jusqu'à 2.000 postes dans ses sièges en France et à l'étranger. Les confinements auront aussi un coût pour la santé, notamment à cause des retards dans la prévention des cancers. "Il y a une absolue certitude qu'il y aura plusieurs milliers de morts supplémentaires par cancer qu'il n'aurait dû y en avoir s'il n'y avait pas eu le Covid", a averti le généticien et président de la Ligue contre le cancer Axel Kahn, sur LCI. Les restrictions sanitaires imposées cet automne ont permis de ralentir la circulation du virus et de franchir le pic épidémique de la 2e vague. Conséquence, la pression hospitalière commence légèrement à reculer. Dimanche, 31.522 patients touchés par la maladie étaient hospitalisés, dont 4.491 dans les services de réanimation, en baisse depuis le pic de la 2e vague le 16 novembre (33.466 dont 4.903 patients en réa). Le nombre de morts, dont le bilan total approche les 50.000 depuis le début de l'épidémie (48.732), a aussi commencé à se stabiliser. (Belga)

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