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Euro de hand: des raisons d'y croire pour les Bleues

Les Françaises disputent leur dernier match de poule de l'Euro de handball mercredi à Nantes (21h00) contre la Serbie, avec un billet pour les demi-finales en jeu. Six raisons de penser que les championnes du monde peuvent aller au bout.

La défense tient bon

C'est grâce à son arrière-garde que la France a fini sur le podium des trois dernières grandes compétitions (argent aux Jeux, bronze à l'Euro, or au Mondial). A l'Euro, elle est toujours aussi solide. Avec 22,2 buts de moyenne encaissés en cinq matchs, elle est la plus imperméable du tournoi. "Ca reste très difficile de nous marquer des buts", souligne Allison Pineau, qui se consacre surtout aux tâches défensives pendant ce tournoi. Attention toutefois! Il y a eu deux passages à vide, en seconde période lors de la défaite face à la Russie, et en première lors du match nul contre la Suède.

L'attaque a du potentiel

Souvent pénalisées dans le passé par leur manque d'efficacité face au but, les Bleues sont un peu retombées dans leurs travers contre la Suède. Mais dans l'ensemble, cet Euro marque un net progrès. Grâce à Estelle Nzé-Minko, Orlane Kanor ou Grâce Zaadi, la France a souvent "fait le spectacle", a souligné le sélectionneur Olivier Krumbholz. Les statistiques la place même au premier rang des équipes les plus efficaces au tir: 128 buts sur 196 tentatives, soit 65% de réussite. A confirmer car Krumbholz a souligné qu'elles étaient "redescendues de leur nuage" face aux Suédoises après "trois matches exceptionnels" dans ce domaine face à la Slovénie, au Monténégro et au Danemark.

Le mental ne fait pas défaut

A deux reprises les Bleues ont montré qu'elles étaient "bien dans leur tête". La première fois en ne s'effondrant pas malgré la défaite initiale contre les Russes dans un match très (trop) attendu. Et la deuxième dimanche en arrachant un résultat nul face à la Suède (21-21) après avoir été menées tout le match.

Elles ont des réserves

Des indices laissent penser qu'elles en ont encore sous le pied. Dans leurs trois matches gagnés contre la Slovénie, le Monténégro et le Danemark, elles avaient déjà creusé un gros écart à la mi-temps (+9, +8 et +6 respectivement) et ont pu dérouler en deuxième période. Une joueuse comme Allison Pineau s'est pour le moment cantonnée à un rôle défensif, un peu comme l'année dernière au Mondial, où elle avait fait un grand dernier week-end. Olivier Krumbholz a aussi de la ressource en dehors du groupe de départ. Il vient ainsi de faire entrer la championne du monde Gnonsiane Niombla, une joueuse capable de faire la différence en attaque.

Les gardiennes sont solides

Les Bleues possèdent l'un des duos les plus rassurants du plateau avec Amandine Leynaud et Laura Glauser. C'est la première qui est le numéro un. Elle a été décisive contre le Monténégro puis face au Danemark. Mais sa cadette, de retour à la compétition après avoir eu un enfant, fait de très bons relais, comme en seconde période contre la Danemark. Les deux ont ensemble le meilleur pourcentage de réussite de la compétition (35%).

Le public est présent

Les salles de Nancy et de Nantes ont fait le plein pour les Bleues, sauf lors du match contre le Danemark jeudi au Hall XXL à cause d'un horaire très défavorable (18h00). "C'est aussi grâce aux supporteurs qu'on est revenu", a dit Krumbholz après le match nul contre les Suédoises. A Bercy, si elle atteint le dernier carré, la France devrait jouer à guichets fermés.

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