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Fin de la prise d'otage d'une surveillante de prison dans l'Aube

La surveillante de prison prise en otage jeudi matin par un détenu de droit commun au centre pénitentiaire de Villenauxe-la-Grande (Aube) a été libérée en fin de matinée sans être blessée, a-t-on appris de sources concordantes.

Cette libération est intervenue après les négociations engagées par les Equipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) avec le détenu, qui réclamait son transfert dans un autre établissement à la suite d'une nouvelle condamnation, selon des sources judiciaire, syndicale et de l'administration pénitentiaire.

"11H20: Fin de la prise d'otage d'une surveillante au CD (centre de détention, ndlr) de Villenauxe-la-Grande. Le négociateur de l'ERIS de Paris a mené les négociations. Les collègues ont fait un excellent travail au sein du CD", s'est réjoui sur twitter le syndicat Ufap-Unsa-justice. La prise d'otage avait débuté vers 08H30.

La surveillante, qui n'a pas été blessée, "a été prise en charge immédiatement après sa libération", a indiqué la direction de l'administration pénitentiaire dans un communiqué.

Selon une source proche du dossier, le détenu, originaire d'un pays de l'Est, incarcéré depuis août 2016 pour "vol sur personne vulnérable", serait âgé d'une vingtaine d'années et était porteur d'une fourchette.

D'après une autre source proche du dossier, il était "libérable en juillet" mais avait vu son maintien en détention prolongé jusqu'en avril 2019 "à la suite d'une mise à l'écrou pour une nouvelle peine", qui lui a été signifié mercredi de source syndicale.

A la fin de la prise d'otage, l'homme a été placé en garde à vue à la brigade territoriale de gendarmerie de Villenauxe, selon l'administration pénitentiaire. "La justice donnera les suites qu’il appartiendra à ce grave incident de détention. L’administration pénitentiaire prendra pour sa part les sanctions disciplinaires qui s’imposent", selon la même source.

D'après une source syndicale présente sur place, la situation était très calme devant la prison durant cette prise d'otage et les médias tenus à distance de ce centre où sont incarcérés environ 400 prisonniers.

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