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Hand: Paris en course pour le doublé en Coupe de la Ligue

Facile tombeur de Dunkerque samedi, le Paris SG, tenant du titre, sera archi-favori de la finale de la Coupe de la Ligue de handball dimanche face à Toulouse, qui s'est défait difficilement d'Istres (D2), aux Arènes de Metz.

En l'absence de Montpellier, leader de D1 et qui a remporté 10 des 16 premières éditions de la compétition, Paris n'a pas fait mentir les pronostics en se qualifiant pour sa troisième finale consécutive.

Battu par le MAHB en 2016 et vainqueur en 2017 face à Nantes, le PSG visera dimanche un second sacre consécutif lors d'une rencontre qui apparaît, sur le papier, fortement déséquilibrée.

Les Parisiens ont en effet réalisé un démonstration de force samedi face à l'USDK, totalement impuissante face à l'armada parisienne qui l'a emporté 33 à 26.

"Il faut les féliciter. On ne peut même pas dire qu'on est déçu. On a été dominé dans tous les secteurs de jeu. On n'avait pas les arguments pour inquiéter une telle équipe, qui est l'une des meilleures d'Europe", a reconnu humblement Patrick Cazal, l'entraîneur dunkerquois, mi-résigné mi-admiratif de son adversaire.

- Omeyer toujours au top -

Intraitable en défense, avec notamment un Thierry Omeyer parfois infranchissable, Paris a rapidement creusé l'écart et n'a jamais tremblé.

"Nous sommes très satisfaits de notre performance. On est toujours très concentré, notamment en défense où Titi (Omeyer) a été très bon. On a bien attaqué, mais je pense que la clé a été notre défense. On n'a jamais laissé Dunkerque revenir et c'était important", a souligné Staffan Olsson, entraîneur-adjoint du Paris SG.

Dans l'autre demi-finale, le Petit Poucet provençal, leader de D2, a poussé Toulouse, 8e de D1, dans ses retranchements.

Portés notamment par le Monténégrin Branko Kankaras (6 buts à 100% aux tirs), les Istréens, vainqueurs de la compétition en 2009 à Miami, ont égalisé à une minute de la fin par Nicolas Boschi (30-30).

Mais l'efficace Espagnol Feran Sole Sala (6/6 aux tirs) a redonné l'avantage aux siens à 20 secondes du terme (31-30), avant que le gardien marocain Yassine Idrissi ne réalise un arrêt décisif sur le gong.

"On n'a pas fait un match mémorable, notamment défensivement. Ce que je retiens, c'est que c'est la deuxième finale en quatre ans pour Toulouse, c'est une superbe aventure, a souligné le technicien toulousain Philippe Gardent. Demain (dimanche) il ne faudra pas gâcher la fête."

La mission s'annonce toutefois difficile pour le Fenix face au PSG, surtout s'il évolue au même niveau que samedi.

"Si on reproduit cette prestation on aura de grandes chances de l'emporter. Mais on n'a encore rien gagné", a prévenu Olsson.

On ne voit pourtant pas trop ce qui pourrait empêcher les frères Karabatic et leurs coéquipiers, encore en course sur quatre tableaux (championnat, Coupe de France, Ligue des champions et Coupe de la Ligue), de s'adjuger leur premier titre de la saison.

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