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Harcèlement de rue: l'amende forfaitaire sera de 90 euros

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a indiqué mardi que le montant de l'amende forfaitaire pour sanctionner les auteurs de harcèlement sexuel ou sexiste dans l'espace public serait de 90 euros.

Ce montant sera de "90 euros de mémoire. De mémoire c'est ce qui a été évoqué, c'est le montant qui a été évoqué", a-t-il déclaré sur RMC et BFMTV, alors qu'un rapport parlementaire préconisait la mise en place d'une amende de 4e classe, c'est-à-dire allant de 90 à 750 euros.

Alors qu'on lui faisait remarquer qu'il fallait un flagrant délit, difficile à constater, pour une telle verbalisation, il a dit en être "conscient". "Mais c'est mieux que rien, à nouveau", a-t-il insisté, soulignant "le phénomène d'exemplarité de la verbalisation et d'éducation qui se fait au quotidien".

Si le principe de telles amendes n'a pas fonctionné dans d'autres pays européens, notamment en Belgique ou au Portugal, il a estimé qu'"on peut peut-être s'enrichir des expériences ratées". "Je n'imagine pas que nous ne soyons pas allés voir. On a l'habitude de faire des comparaisons avec les pays européens, de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas", a-t-il ajouté.

Il a souligné que la police de sécurité du quotidien permettra de "remettre des policiers dans la rue" pour "verbaliser des comportements qui ne sont pas acceptables".

"Je rappelle qu'en Ile-de-France, 90% des femmes qui prennent les transports en commun considèrent avoir été victimes d'une violence soit physique, soit verbale, soit d'une forme de harcèlement, et que ça, il faut y mettre un terme", a-t-il conclu.

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