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Homophobie: le Sénat français se prononce contre les pseudo "thérapies de conversion"

Le Sénat français, à majorité de droite, s'est prononcé largement mardi en faveur de l'interdiction des pseudo "thérapies de conversion", pratiques visant à imposer l'hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

La Haute assemblée a adopté en première lecture, après l'Assemblée nationale, avec quelques modifications, une proposition de loi qui prévoit un délit spécifique contre les soi-disant "thérapeutes" ou religieux qui prétendent "guérir" les homosexuels.

305 sénateurs se sont prononcés en faveur de la proposition de loi, 28 contre, tous du groupe conservateur Les Républicains.A l'Assemblée, elle avait été adoptée à l'unanimité.

Députés et sénateurs vont maintenant tenter de s'accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire. En cas d'échec, l'Assemblée nationale aurait le dernier mot.

Selon la proposition de loi, "les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre vraie ou supposée d'une personne, et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende".

D’autres pays ont déjà interdit ces pratiques : en Europe, Malte et l'Allemagne, et plusieurs provinces en Espagne. Au Canada, un projet de loi les interdisant a été adopté le 1er décembre par la chambre basse du Parlement.

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