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Horreur à Toulouse: un ambulancier massacre son fils de 4 ans

Un ambulancier de 40 ans a été placé en garde à vue lundi à Toulouse pour avoir massacré son fils de 4 ans en le projetant à plusieurs reprises sur le sol et contre un trottoir.

Les faits se sont déroulés entre 1h45 et 2h00 lundi dans une résidence arborée et bien tenue du quartier résidentiel de Montaudran à Toulouse. "Ça commence par des cris d'enfant qui sont entendus par plusieurs témoins, dont certains vont même visuellement assister à la scène", a relaté le procureur Michel Valet.

"Ils voient cet homme prendre l'enfant et le jeter en contrebas"

"Dans les minutes qui sont suivi, certains témoins voient un homme avec un enfant sortant de l'immeuble (...), et arrivé à la barrière qui surplombe le parking, ils voient cet homme prendre l'enfant et le jeter en contrebas", a poursuivi le procureur. Le garçonnet chute d'environ quatre mètres sur le macadam qui mène à la partie du parking en sous-sol. Puis, selon d'autres témoignages, il rejoint l'enfant. Il est alors "fou furieux", dit une source proche de l'enquête. Il s'empare de lui et le projette "à plusieurs reprises sur le sol, puis, dans les secondes qui ont suivi, à nouveau contre un trottoir", a ajouté M. Valet.

Un "fracas crânien"

L'auteur présumé a violemment frappé deux policiers avant d'être maîtrisé. Les policiers ont pratiqué un massage cardiaque et du bouche-à-bouche à l'enfant pour tenter, en vain, de le ranimer. L'autopsie a conclu à un "fracas crânien". L'examen n'a pas permis de déceler d'autres lésions susceptibles d'avoir été provoquées par des violences antérieures sur l'enfant.
 

Hospitalisé d'office dans un service psychiatrique

L'ambulancier de 40 ans a été hospitalisé d'office dans un service psychiatrique, a-t-on appris ce mardi auprès du parquet."Il y a eu une expertise psychiatrique" pendant la garde à vue du père lundi "comme c'est le cas quand se posent des questions sur l'état mental" de la personne gardée à vue et "l'expert a préconisé l'hospitalisation immédiate", a déclaré le procureur Michel Valet.
 
Le magistrat a souligné que cette hospitalisation ne préjugeait pas de la suite judiciaire qui serait donnée à la mort du petit garçon."Cela ne veut pas dire que le cours de la justice s'arrête", a-t-il dit.

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