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Incidents à Paris lors d'une marche pour le climat infiltrée par des Black Blocks

(Belga) La préfecture de police de Paris a dénoncé samedi des "exactions" commises par des "individus violents" de la mouvance black bloc au début de la marche pour le climat à Paris, appelant les manifestants à s'en "désolidariser".

Boulevard Saint-Michel, dans le quartier latin estudiantin, au coeur de la capitale, ces militants d'extrême gauche, pour certains masqués, ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre avant de s'en prendre à une agence bancaire. Les gendarmes ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène, contraignant une partie des marcheurs à rebrousser chemin, un peu avant 15H00. Du matériel urbain a été dégradé et des poubelles incendiées, avant que n'interviennent les pompiers. "Exactions en cours par des individus violents (...). Désolidarisez-vous des groupes à risques", a tweeté la préfecture. Les participants à la Marche pour le climat, au nombre de plusieurs milliers, répondaient à l'appel de nombreuses ONG, au lendemain d'une "grève mondiale pour le climat" historique, même si la mobilisation n'a pas été très forte en France, réunissant un peu moins de 10.000 personnes dans la capitale, selon un comptage du cabinet Occurrence pour des médias. Ailleurs en France d'autres événements étaient prévus. A Lyon, environ 5.000 personnes se sont rassemblées dans la matinée dans le centre-ville, selon la préfecture du Rhône. "Halte à l'écocide", pouvait-on lire sur la banderole des manifestants. Face aux craintes de débordements, le président Emmanuel Macron "est mobilisé et mobilisable à chaque instant", a rappelé samedi son entourage. La journée était tendue dans la capitale française où se tenaient simultanément plusieurs manifestations: outre la marche pour le climat, une manifestation de "gilets jaunes" opposés à la politique sociale et fiscale du gouvernement et un défilé contre un projet de réforme des retraites. En début d'après-midi, 123 personnes avaient été interpellées et 174 verbalisées dans les zones où il était interdit de manifester, selon la préfecture de police. (Belga)

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