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L'homme qui a tué sa femme, ses enfants et neveux en France décrit comme un père "très présent": "C'était une famille très soudée"

L'auteur présumé du quintuple meurtre intra-familial" commis samedi en France, à Noisy-le-Sec en Seine-Saint-Denis, était toujours en réanimation dimanche soir, a indiqué à l'AFP le parquet de Bobigny.

Pour des motifs encore inconnus, ce père de famille d'origine sri-lankaise aurait tué à l'arme blanche sa femme, ses deux enfants de 18 mois et 5 ans et deux de ses jeunes neveux, âgés de 8 et 11 ans, dans son pavillon de Noisy-le-Sec. Il aurait également grièvement blessé les parents de ses neveux et atteint plus légèrement les deux enfants plus âgés du couple.

Hospitalisé dans un état grave pour plusieurs plaies au couteau, le suspect était toujours en réanimation dimanche soir, a précisé le parquet. La communauté tamoule de Noisy-le-Sec dans laquelle évoluaient le suspect et les victimes était sous le choc. "C'était une famille très soudée, collée, ils étaient tout le temps ensemble et habitaient tout près", a expliqué à l'AFP Sasi Mahalingam, président de l'association franco-tamoule de Noisy-le-Sec, qui regroupe environ 80 personnes de la communauté.

Il était toujours très présent pour ses enfants

Selon lui, la famille, originaire du district de Jaffna, dans le nord du Sri-Lanka, serait arrivée il y a une quinzaine d'années en France et environ trois ans à Noisy-le-Sec. "C'était un père très calme, très proche de ses enfants, il emmenait tous les jours son fils de 5 ans à l'école", se souvient-il.

"Je connaissais le père, ce n'est pas possible de l'imaginer faire cela, il était toujours très discret et très présent pour ses enfants", a indiqué de son côté le maire de la ville, Olivier Sarrabeyrouse, qui avait été l'instituteur de plusieurs des enfants des deux fratries.

L'auteur présumé des faits, qui travaillerait dans les cuisines d'une brasserie parisienne, serait en lien avec la fratrie par "sa soeur", selon Sasi Mahalingam. Des cellules psychologiques vont être mises en place cette semaine dans les écoles maternelles, primaires et collèges de la ville, a indiqué à l'AFP la préfecture de Seine-Saint-Denis.

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