Accueil Actu

L'horreur au large d'une île polynésienne: une touriste attaquée par un requin alors qu'elle observait les baleines avec une guide

Une touriste française a été gravement blessée lundi par l'attaque d'un requin au large de l'île de Moorea en Polynésie française, a appris l'AFP mardi auprès des sapeurs pompiers. Cette touriste métropolitaine de 35 ans s'était mise à l'eau au large de la baie d'Opunohu, au nord de Moorea, pour observer les baleines avec une guide expérimentée.

La victime a été mordue aux deux avant-bras et à la poitrine. "Heureusement pour elle, il y avait deux infirmières sur place et elles ont pu lui donner les premiers soins. Quand on est arrivés sur le ponton de l'hôtel, elle était consciente, mais en urgence vitale : elle avait perdu beaucoup de sang, elle avait les deux mains sectionnées dès les avant-bras, et le sein gauche arraché" a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Riveta, le pompier qui a pris en charge la victime.

La victime a été conduite à l'hôpital de Moorea avant d'être évacuée par hélicoptère vers les urgences du Centre hospitalier de Taaone, sur l'île voisine de Tahiti.

Elle aurait été mordue par un requin longimane, une espèce océanique à aileron blanc, appelée parata par les Tahitiens. "Les parata suivent les bancs de globicéphales parce qu'ils mangent leurs excréments, donc quand on voit des globicéphales (des dauphins observables dans les eaux polynésiennes, NDLR), on sait qu'il y a sans doute des parata pas loin" a expliqué à l'AFP Pierrick Seybald, président de l'association de protection des requins Ma'o Mana Foundation, et guide lors de tours d'observations des baleines à Moorea.

Selon lui, il est possible de se mettre à l'eau avec des parata, mais en observant des règles de prudence : "toujours garder un contact visuel avec le requin, avoir un langage corporel approprié, avec des guides qui savent les rediriger".

Les attaques de requins sont très rares en Polynésie. Les pêcheurs sous-marins sont habitués à évoluer à leur contact. Même les requins-tigres, considérés comme dangereux sous d'autres latitudes, sont facilement observables sur certains sites de plongée sous-marine.

À lire aussi

Sélectionné pour vous