Accueil Actu

L'idée d'un référendum le jour des européennes reste "sur la table" selon Emmanuelle Wargon

La secrétaire d’État à la Transition écologique Emmanuelle Wargon a assuré vendredi que l'idée d'organiser un référendum le jour des élections européennes le 26 mai restait "sur la table".

La ministre a également confirmé avoir participé à un dîner autour d'Emmanuel Macron à l'Elysée mercredi soir, en présence, selon le Figaro, du Premier ministre Edouard Philippe, de membres de son gouvernement, du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, de responsables de LREM et du Modem, et où le sujet aurait été évoqué au cours de discussions sur l'atterrisage politique du grand débat et les européennes.

"Il y a eu un dîner à l'Élysée, et je n'en dirai pas plus sur ce dîner", a répondu Mme Wargon sur Europe 1.

"Je confirme qu'on ne préempte aucune décision maintenant, que toutes les idées sont sur la table, y compris un référendum, y compris un référendum le jour des européennes", a répondu Mme Wargon, l'une des deux ministres chargées du grand débat.

"Toutes les idées sont bien sur la table, le président veut se donner du temps avant de décider et tous ces débats organisés localement (...), c'est aussi le moment où il affine ses convictions", a-t-elle expliqué.

Evoquée début février, l'hypothèse d'un référendum le 26 mai, jour des élections européennes, avait déclenché un tir de barrage de la part des oppositions, mais aussi d'une bonne partie de la majorité, dont Richard Ferrand qui invitait à ne pas "polluer" le scrutin européen.

"Est-ce qu'il faut le connecter ou non aux européennes? Tout dépend des questions qui seront posées aux Français", a réagi vendredi la députée Aurore Bergé, porte-parole de LREM, sur France 2. Mais elle a ajouté: "D'un point de vue personnel, on ne parle jamais assez d’Europe et j'aimerais que pour ces élections européennes, on parle déjà et avant tout d’Europe".

Même réserve de la députée LREM de Paris Olivia Grégoire sur LCI: "Je pense qu'effectivement il peut être intéressant de décorréler les deux", mais "si c'est la décision de l'exécutif, je m'y plierai".

À lire aussi

Sélectionné pour vous