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La N-VA présente son plan en 10 points sur la migration

(Belga) La N-VA a présenté samedi un plan en 10 points sur la migration. Selon les nationalistes flamands, ce plan doit déboucher sur une politique de l'asile et de la migration "humaine et équitable". Le parti plaide notamment pour la fin de la migration illégale, la limitation de l'accès à la sécurité sociale, des exigences linguistiques accrues et l'abolition de la double nationalité.

Après ses matinées d'études sur le confédéralisme et l'écoréalisme, la N-VA organisait samedi à Bruxelles un congrès sur la migration et l'intégration. Un thème mis en lumière lorsque le parti a quitté le gouvernement fédéral pour protester contre l'approbation du Pacte de l'Onu sur les migrations, mais qui a depuis été quelque peu supplanté par celui du climat. La migration reste néanmoins un thème qui mobilise les citoyens, a affirmé l'ex-secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Theo Francken. C'est pourquoi la N-VA se doit de proposer "des solutions utiles et percutantes". Il faut contrôler la migration car "derrière l'intérêt particulier du migrant individuel se trouve l'intérêt général de toute la société", a-t-il poursuivi. "La capacité d'absorption de notre pays et de notre communauté n'est pas illimitée." "L'actuelle migration illégale doit être remplacée par une migration légale, à notre initiative et notre rythme, en mettant l'accent sur les personnes qui n'ont pas accès à une protection durable dans leur propre région, comme les chrétiens persécutés du Moyen-Orient", a plaidé M. Francken. Il faut aussi investir davantage pour l'accueil des réfugiés dans leur région d'origine, limiter l'accès à la sécurité sociale, imposer des revenus plus élevés pour pouvoir faire venir des proches via le regroupement familial et exiger une meilleure connaissance du néerlandais. Enfin, la N-VA souhaite supprimer la double nationalité. "Celui qui veut devenir membre de notre communauté et faire valoir ici ses droits politiques ne peut porter qu'une casquette. Celui qui veut obtenir notre nationalité doit d'abord renoncer à sa nationalité d'origine", a conclu Theo Francken. (Belga)

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