Accueil Actu

Le compagnon d'Elisa, la jeune femme tuée par des chiens en France, veut "croire en la justice"

Elisa Pilarski, une femme enceinte de 29 ans, a été tuée par des chiens dans la forêt de Retz (Aisne) samedi alors qu'elle promenait le sien dans un secteur où était organisée une chasse à courre. D'après l'autopsie, le décès a pour origine "une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu'à la tête".

Afin d'identifier les animaux responsables, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens: les 5 American Staffordshire d'Elisa Pilarski et 62 chiens appartenant à l'association 'le Rallye la passion' organisatrice de la chasse. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Nous allons continuer de faire la seule chose en notre pouvoir.

Ce drame a suscité un vif émoi à Rébénacq, village d'où était originaire la jeune femme. Après s'être exprimé dans les médias, Christophe, le compagnon de la victime, veut prendre du recul. Dans une publication postée sur Facebook et repérée par nos confrères de LCI, il demande aux internautes de "croire en la justice et de laisser les enquêteurs faire leur travail". C'est par le biais de l'un de ses proches que ce dernier communique. "Chris ne va plus répondre aux messages pour le bon déroulement de l'enquête (...) Nous allons continuer de faire la seule chose en notre pouvoir, à savoir leur porter soutien, à travers nos messages d'amour, de solidarité, de compassion", peut-on lire sur cette publication partagée sur LCI

Selon Christophe, Elisa l'avait appelé le jour du drame, disant "qu'elle était attaquée par plusieurs chiens, se faisait mordre aux bras et à la jambe" et "n'arrivait pas à tenir Curtis". 45 minutes plus tard, il s'était rendu sur place et avait découvert le corps inerte de sa compagne. Quand je suis allé voir dans le ravin, j'ai vu une trentaine de chiens arriver sur moi. Donc, je m'écarte. Quand je me penche à nouveau pour regarder où était Curtis (le chien du couple qu'Elisa Pilarski promenait, ndlr), je pense qu'il est sur un tronc d'arbre. Je descends le précipice pour le chercher et en m'approchant, j'ai découvert qu'il ne s'agissait pas d'un tronc d'arbre. Il s'agissait du ventre de ma femme qui était à découvert. Elle a été déshabillée entièrement. Elle était dévorée de partout", avait-il confié dans des interview données à plusieurs médias.  

> Ce que l'on sait du drame à ce stade de l'enquête

À lire aussi

Sélectionné pour vous