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Le parquet fait appel de la relaxe d'une association proche de l'Opus Dei

Le parquet de Paris a annoncé vendredi avoir fait appel de la relaxe prononcée jeudi en faveur d'une association proche de l'Opus Dei poursuivie pour travail illégal.

A l'audience, la procureur Flavie Le Sueur avait requis 30.000 euros d'amende contre l'Association de culture universitaire et technique (Acut), qui gère plusieurs écoles hôtelières pour "travail dissimulé" et "rétribution contraire à la dignité".

Elle avait également requis une amende de 6.000 euros contre Claire Bardon de Segonzac, directrice de l'école d'hôtellerie de Dosnon et Agnès Duhail, secrétaire au château de Couvrelles, deux établissements de l'Aisne qui dépendent de l'Acut. Les deux femmes ont également été relaxées.

L'unique partie civile, Catherine Tissier, a déjà fait savoir qu'elle interjetait appel.

L'Opus Dei, qui depuis le début de l'enquête martèle qu'elle n'a rien à voir avec ce dossier, n'a toutefois pas manqué jeudi de se réjouir de cette relaxe.

L'affaire avait débuté en 2001 par une plainte de Catherine Tissier. Entrée à 16 ans à l'Opus Dei comme "numéraire auxiliaire", c'est-à-dire chargée des tâches domestiques, elle affirme avoir ensuite été exploitée, sans rémunération, durant treize ans dans les différents établissements hôteliers gérés par l'Opus Dei.

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